Rendre la vie plus belle :
« Plaire aux autres, être reconnu par eux, distingué même ; donner à nos rencontres, à nos réunions amicales, à toute notre vie du charme, de la joie, un air de poésie : autant d’aspirations légitimes qui habitent chacun d’entre nous. Un art existe, qui aide à les réaliser toutes : l’art de la politesse. “Ce truc ringard ?” s’étonneront certains ; d’autres, dubitatifs, s’interrogeront : “Je ne vois pas comment un “Bonjour, Madame” par-ci, un “S’il vous plaît” par-là changeraient grand-chose à ma vie. La politesse est utile, certes ; de là à y voir un art qui embellit tout, n’est-ce pas trop lui demander ?” On n’échappe pas à l’esprit du temps : incrédule, distancié, désabusé. Mais quoi ! On ne peut pas fuir ni “déconstruire” sans cesse, il faut bien s’engager et façonner aussi. N’est-on pas indisposé par ces individus tout gonflés de leurs droits qui plastronnent et se croient tout permis ? N’est-on pas souvent rebuté et attristé par l’égocentrisme, le manque de tenue ou la vulgarité affichés ? À nous-mêmes, ne nous arrive-t-il pas de reprocher un faux pas, une inattention, un manque de subtilité, qui ont entaché une rencontre ou gâché une soirée ? Tous ces désagréments ont une seule et même cause : l’ignorance ou le déni de la politesse. Par conséquent, en la cultivant et en incitant à la pratiquer, on s’offre bien la possibilité de rendre la vie plus humaine et plus belle. »
La nuance des sentiments (p. 27-30)
Les préalables de la politesse (p. 51-55)
Usages du monde (p. 67-70)
« Plaire aux autres, être reconnu par eux, distingué même ; donner à nos rencontres, à nos réunions amicales, à toute notre vie du charme, de la joie, un air de poésie : autant d’aspirations légitimes qui habitent chacun d’entre nous. Un art existe, qui aide à les réaliser toutes : l’art de la politesse. “Ce truc ringard ?” s’étonneront certains ; d’autres, dubitatifs, s’interrogeront : “Je ne vois pas comment un “Bonjour, Madame” par-ci, un “S’il vous plaît” par-là changeraient grand-chose à ma vie. La politesse est utile, certes ; de là à y voir un art qui embellit tout, n’est-ce pas trop lui demander ?” On n’échappe pas à l’esprit du temps : incrédule, distancié, désabusé. Mais quoi ! On ne peut pas fuir ni “déconstruire” sans cesse, il faut bien s’engager et façonner aussi. N’est-on pas indisposé par ces individus tout gonflés de leurs droits qui plastronnent et se croient tout permis ? N’est-on pas souvent rebuté et attristé par l’égocentrisme, le manque de tenue ou la vulgarité affichés ? À nous-mêmes, ne nous arrive-t-il pas de reprocher un faux pas, une inattention, un manque de subtilité, qui ont entaché une rencontre ou gâché une soirée ? Tous ces désagréments ont une seule et même cause : l’ignorance ou le déni de la politesse. Par conséquent, en la cultivant et en incitant à la pratiquer, on s’offre bien la possibilité de rendre la vie plus humaine et plus belle. »
(p. 11-12)
La nuance des sentiments (p. 27-30)
Les préalables de la politesse (p. 51-55)
Usages du monde (p. 67-70)