Collection « Petite philosophie du voyage »
Lauren Terrigeol, www.babelio.com, le 20 mars 2020 :
? Dans la collection “Petite philosophie du voyage” des éditions Transboréal, ce livre est le récit d’un métier fascinant, témoignage d’une passion pour la nature et manifeste pour sa préservation. En partant avec Benoît Fontaine sur la trace des naturalistes, ceux qui l’ont précédé, ceux qui l’ont accompagné et celui qu’il est devenu, on découvre et apprend beaucoup. Il nous livre ses premiers pas, le plaisir de la première rencontre, l’excitation de la coche, des collections et chasses au trésor. »
Lauren Terrigeol, www.visionsdailleurs.com, le 7 septembre 2018 :
? “Assis dans le fond de la pirogue, nous bougeons le moins possible. Nous sommes si bas sur l’eau qu’il suffit de tendre les doigts pour en toucher la surface. La chaleur et le silence invitent à la somnolence. Portés par le courant, nous descendons l’Offoué, au cœur de la forêt gabonaise?” Les premières lignes du livre de Benoît Fontaine peignent instantanément dans mon esprit l’aventure. Les souvenirs de voyage partagés par l’auteur tout au long de ce récit réveillent ceux tapis au fond de moi. Mon esprit s’envole vers un paradis brumeux où les lianes s’enroulent autour d’arbres millénaires dans un patchwork de verdure. Chaque instant vécu au plus proche d’une nature sauvage, immense de mystères et de beauté, s’imprègne à jamais et nous touche au plus profond. Au fil des siècles, certains hommes n’ont pu résister à cet appel, explorateurs d’un nouveau monde, habités par des êtres d’un autre genre.
Dans la collection “Petite philosophie du voyage” des éditions Transboréal, La Quête du naturaliste, Petites observations sur la beauté de la diversité du vivant est le récit d’un métier fascinant, témoignage d’une passion pour la nature et manifeste pour sa préservation. En partant avec Benoît Fontaine sur la trace des naturalistes, ceux qui l’ont précédé, ceux qui l’ont accompagné et celui qu’il est devenu, on découvre et apprend beaucoup. Il nous livre ses premiers pas, le plaisir de la première rencontre, l’excitation de la coche, des collections et chasses au trésor. »
Bérengère Desmettre, lectrice, le 23 août 2016 :
? Je découvre votre réjouissante collection “Petite philosophie du voyage” avec le livre de Benoît Fontaine La Quête du naturaliste. Je suis ressortie de ma lecture enchantée et avec une grande envie de parler de ce livre autour de moi immédiatement, ce que j’ai fait sur les réseaux sociaux notamment. Bravo pour ce texte à la fois savant juste ce qu’il faut pour les néophytes que nous sommes et en même temps profondément accessible, toujours pour les mêmes raisons. J’ai beaucoup appris avec ce petit livre tout en passant un délicieux moment. J’irai à la découverte d’autres titres de cette intelligente collection et vous remercie de ce travail en tant qu’éditeurs comme, en tant qu’auteur, je remercie Benoît Fontaine. »
Franz, www.amazon.fr, le 15 avril 2014 :
? Ornithologue et malacologue (spécialiste des escargots), le naturaliste Benoît Fontaine, officiant au Muséum d’histoire naturelle à Paris, prend sa plume d’oie (ou se saisit du clavier et de la souris, c’est selon) pour narrer ses expéditions au Gabon, en Inde, aux Comores, dans les îles australes. Envoyé par le Muséum sur des missions précises, l’auteur mêle adroitement ses réflexions à ses découvertes in situ sans négliger ses confrères ou ses illustres prédécesseurs. L’ensemble se lit d’une traite, sans lassitude. Si le format et la pagination sont réduits, le propos est consistant et peut ouvrir des appétits, aiguiser un regard, drainer des enthousiasmes, entraîner l’adhésion et peut-être faire naître des vocations. On y lit en filigrane la perte irrémédiable de la variété et de la beauté du monde. Le naturaliste ne s’arrête pas aux décors de carte postale. Il s’aventure sur les abrupts, dans les marges, là où les derniers lambeaux de nature existent encore : ‘“Le vallon le plus isolé, la crête la plus haute, la forêt la plus secrète attirent irrésistiblement le naturaliste.” Modeste et réaliste, l’auteur sent et sait qu’un voyage se fait au détriment d’autres expéditions quand la vastitude terrestre exclut toute délimitation : “Il paraît que la Mongolie est l’un des plus beaux pays du monde et que sa nature est hors du commun mais je l’ai aussi entendu dire de la Namibie.” Ce petit livre fait pousser des ailes de papillon au lecteur. »
Céline Lison, National Geographic n° 148, janvier 2012 :
? “À quatre pattes dans les feuilles mortes, le nez au ras du sol, retourner les pierres pour voir ce qui se cache en dessous. Sortir la loupe pour admirer un être de quelques millimètres. Se demander comment il voit la vie.” Auteur de ces lignes et coauteur de notre rubrique “Quoi de neuf, Monsieur Noé ?”, Benoît Fontaine, du Muséum national d’histoire naturelle, est avant tout un naturaliste émerveillé par la diversité du vivant. Lorsqu’il part sur les traces des escargots – sa spécialité –, il se sent l’âme d’un explorateur. Benoît Fontaine nous fait à la fois (re)découvrir le foisonnement de la nature et le quotidien de ses missions sur le terrain. Un très beau voyage. »
Stéphanie Noroy, ausautdulivre.blogspot.fr, le 8 décembre 2011 :
? Mon aventure aux côtés des éditions Transboréal continue, et de belle manière. Si tu te promènes dans mes autres jardins, tu sais quel regard je porte sur Dame Nature. “À quatre pattes dans les feuilles mortes, le nez au ras du sol, retourner les pierres pour voir ce qui se cache dessous. Sortir la loupe pour admirer un être de quelques millimètres. Se demander comment il voit la vie.” Attention, hein, quand tu retournes une pierre, soulèves une feuille ou déplaces un vieux morceau de bois, tu le fais tout délicatement, et tu ne te laisses pas distraire par quelque chose qui volerait au-dessus de toi, tu observes, sans trop traîner et tu remets tout bien en place. Dans ce petit opus, Benoît Fontaine nous emmène à la chasse à l’escargot, à travers le monde, à travers son métier de naturaliste. Cet univers où tout est détail, où l’œil et l’oreille sont sans cesse aux aguets. Ce monde à part, une bulle de folie aux yeux des non-initiés, une bulle de délectation et de joie d’enfant pour qui veut bien s’y intéresser. Ma planète en quelque sorte. »
Fleur Daugey, La Salamandre n° 206, octobre-novembre 2011 :
? Au fond que cherche donc le naturaliste ? L’auteur raconte cette soif de savoir et de s’émerveiller qui tenaille les passionnés de nature. Ce petit livre philosophique traite à la fois de contemplation et de l’urgence de sauver les trésors sauvages. Brillant. »
Dominique Lang, La Croix n° 39065, le 6 septembre 2011 :
? “Le Créateur, s’il existe, a un penchant immodéré pour les coléoptères.” La pique, toute de verve britannique, est de John Haldane, un célèbre généticien, et s’adressait à un jeune étudiant en théologie un peu trop empressé. Elle illustre aussi très bien ce petit ouvrage, dont la taille modeste permet de goûter encore mieux le voyage naturaliste auquel nous invite Benoît Fontaine. L’auteur, chercheur au Muséum d’histoire naturelle à Paris, a de fait déjà quelques kilomètres au compteur en matière de voyages : Gabon, îles Shetland, Comores, Vanuatu. Autant d’escales, mais aussi autant de rencontres de terrain : macareux en grandes colonies, gorilles et chimpanzés des forêts humides? Et puis, plus récemment, escargots en tout genre. Des espèces abondantes et discrètes, mais oubliées depuis toujours par les naturalistes, plus intéressés a priori par les grands mammifères ou les oiseaux en nombre. Le récit de ce malacologue – eh oui ! c’est comme cela qu’on appelle les naturalistes spécialistes des escargots – nous invite à poser sur cette extraordinaire et fragile biodiversité un regard curieux et respectueux devant le mystère même du vivant. »
Marie-Émilie Colle, Image et nature n° 43, juillet-septembre 2011 :
? Cet ouvrage s’inscrit totalement dans la lignée de la collection “Petite philosophie du voyage”. Dans un style fluide et simple, on y découvre les différents aspects du métier de naturaliste, ses motivations, son ambition ; on ressent même son excitation à la découverte d’une espèce inconnue ! Inspiré par les plus grands naturalistes comme Darwin ou G. Steller, l’auteur, malacologue – spécialiste des escargots –, parvient aussi très bien à nous parler des autres domaines étudiés par les naturalistes. À la fois pessimiste et optimiste au sujet de la biodiversité, ce livre est tout à fait enrichissant et percutant. Comme le dit l’auteur, il est idéal pour “reconnecter les citoyens avec la nature” ».
Olivier Nouaillas, La Vie n° 3434, le 23 juin 2011 :
Avec ce petit livre de 89 pages, ce naturaliste du Muséum d’histoire naturelle nous entraîne dans l’émerveillement. En effet, Benoît Fontaine nous fait partager, grâce à sa plume, ses jumelles et sa loupe de scientifique, ses Petites observations sur la beauté et la diversité du vivant, comme l’indique le sous-titre de l’ouvrage. Il s’intéresse aussi bien aux scarabées, papillons et mésanges bleues d’Europe qu’aux chimpanzés du Gabon. Une douce philosophie du voyage et de l’observation s’en dégage.
