Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
Escalators et azulejos :

« L’auteur de ces lignes est ainsi un grand admirateur du métro de Lisbonne, inauguré en 1959, c’est-à-dire exactement au début des mutilations parisiennes. Loin de toute concession au style international, les quatre lignes azul, verde, vermelha et amarela sont à la fois racées et réservées – à l’image de la capitale portuaire. Cet intitulé chromatique donne le ton d’un voyage dans un cadre souvent minéral, où le dépouillement ouvre de vastes espaces tamisés par une lumière élégante sans que l’austérité l’emporte sur l’épure. L’affichage publicitaire est d’une rare discrétion dans des stations qui, lorsqu’elles ne s’adornent pas d’azulejos, présentent des fresques qui rendent hommage à l’art des anciennes colonies, aux grandes figures du pays, voire à la bande dessinée. Rarement ville aura autant accordé son métro à son âme et à ses racines en tirant le meilleur parti du nouveau langage esthétique, des innovations techniques (chaque rame, comme c’est aussi le cas dans le métro de Barcelone, est climatisée) et des formes d’art les plus inventives. De plus, même en cas d’affluence, le passager lisboète demeure d’une courtoisie et d’un calme impressionnants, libérant le passage pour faciliter la sortie, là où le Parisien se rue vers une place libre en piétinant landaus et sacs de voyage, que ses pairs ont laissés en travers du passage… Enfin, le ticket d’un léger carton vert est d’une taille trois fois supérieure à celle de son homologue français. Orné de délicates arabesques, il ressemble davantage au billet délivré au musée des Beaux-Arts de la ville qu’à un passeport pour en fréquenter le sous-sol. »
(p. 53-55)

Mélodies en sous-sol (p. 36-40)
Un miroir de la surface (p. 47-50)
Petite sociologie suburbaine (p. 73-79)
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