Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Euphorie des cimes (L’)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Poésie du rail (La)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Esprit du geste (L’)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Appel de la route (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Magie des grimoires (La)
  • Parfum des îles (Le)
  • Soif d’images (La)
  • Chant des voiles (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Tao du vélo (Le)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Liberté du centaure (La)
  • Voyage en famille (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Temps du voyage (Le)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Religion du jazz (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Force du silence (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Voyage immobile (Le)
  • Vie à la campagne (La)
  • Tentation du jardin (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Facéties du stop (Les)
  • L’Engagement humanitaire
  • Art de la trace (L’)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Fureur de survivre (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Malices du fil (Les)
Couverture

Les Arcanes du métro, Petite chronique de la vie souterraine
Baptiste Roux




Dans le monde entier, de Rio à Tokyo, du Caire à Londres, des dizaines de millions de personnes – pas moins de quatre dans le seul métropolitain de Paris – empruntent chaque jour les couloirs du métro, dans lesquels défile un monde en miniature. L’usager peut y croiser aussi bien des musiciens, des mendiants, des fous, des amoureux, des touristes, des vendeurs à la sauvette, des gens tristes ou heureux de partir ou de rentrer chez eux, toute une société en transit qui est le reflet exacerbé, concentré, de la vie en surface. Ce reflet porte aussi témoignage de l’histoire des villes : ce monde souterrain, parfois relié à des catacombes ou à d’anciennes carrières, ne se résume pas à une succession de tunnels sombres où se devinent câbles, canalisations, graffitis et anciennes publicités, il est aussi le lieu de regards envieux ou ironiques, de sourires échangés, de conversations nouées, d’altercations parfois, de rencontres imprévues. Décortiquer la vie du métro revient ainsi, tout bonnement, à comprendre la vie en général, et la vie urbaine en particulier. De même que l’organisation d’une fourmilière et le rôle qui incombe à ses membres ne se comprennent que par une vue en coupe, la ville se laisse comprendre à travers les tunnels et les galeries de son métro.

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