En guise de conclusion :
« Lecteur, j’aimerais que tu ne retiennes qu’une chose au terme de ces lignes. Que ni la gloire, ni la recherche de l’exploit, ni le dépit ne t’animent, mais seulement le désir de voyager. Ne crains rien, ni l’abandon des tiens ni celui de ta vie présente, ni ce que te réservent les lendemains de route. Endosse ton sac et trace ton propre chemin, fût-il d’un jour, d’une semaine, d’un mois ou d’une vie. Tu feras de l’amitié de fortune ta provende et de la nature ton amante. Ainsi, quand la pluie du ciel te deviendra aussi douce que l’eau de source, le bruit de l’orage précieux comme le grondement des cascades, quand la valse des floraisons et des saisons t’emportera, quand le chaud et le froid te seront indifférents, que tu appelleras la bise ou l’harmattan pour qu’ils t’instillent le goût du dépassement, que tu espéreras la neige pour qu’elle ranime en toi l’aspiration à la pureté et les sables pour qu’ils polissent ton dépouillement, tu connaîtras l’ivresse de la marche, une ivresse qui ne nuit jamais, une ivresse qui ne passe pas. »
L’abandon à l’espace et au temps (p. 13-17)
Le goût de l’humanité (p. 43-45)
Avec ma solitude (p. 80-83)
« Lecteur, j’aimerais que tu ne retiennes qu’une chose au terme de ces lignes. Que ni la gloire, ni la recherche de l’exploit, ni le dépit ne t’animent, mais seulement le désir de voyager. Ne crains rien, ni l’abandon des tiens ni celui de ta vie présente, ni ce que te réservent les lendemains de route. Endosse ton sac et trace ton propre chemin, fût-il d’un jour, d’une semaine, d’un mois ou d’une vie. Tu feras de l’amitié de fortune ta provende et de la nature ton amante. Ainsi, quand la pluie du ciel te deviendra aussi douce que l’eau de source, le bruit de l’orage précieux comme le grondement des cascades, quand la valse des floraisons et des saisons t’emportera, quand le chaud et le froid te seront indifférents, que tu appelleras la bise ou l’harmattan pour qu’ils t’instillent le goût du dépassement, que tu espéreras la neige pour qu’elle ranime en toi l’aspiration à la pureté et les sables pour qu’ils polissent ton dépouillement, tu connaîtras l’ivresse de la marche, une ivresse qui ne nuit jamais, une ivresse qui ne passe pas. »
(p. 88-89)
L’abandon à l’espace et au temps (p. 13-17)
Le goût de l’humanité (p. 43-45)
Avec ma solitude (p. 80-83)