
Les cavaliers de l’Apolcalypse :
« Attention, toutefois : partir en mission, c’est tout sauf partir en voyage, même si vous parcourez des milliers de kilomètres pour atteindre votre destination, l’Humanitarie. Ne cherchez pas sur Google Maps, ce lieu n’existe pas. C’est un pays imaginaire où se croisent, bien réelles, la misère, la souffrance, la bêtise et la cruauté des hommes. Une triste réalité qui gangrène le monde depuis que l’espèce humaine en a pris possession. Dans ce pays, il n’y a pas de tour-opérateur pour baliser les étapes, pas de tourisme naïf à la rencontre de l’indigène, pas de défi télévisé avec une vedette qui fait semblant d’être perdue dans des contrées sauvages mais est toujours suivie par des caméras (quoique?). Non, il n’y a rien de tout cela. Dans ce pays, vous ne voyagez pas seul. Les quatre cavaliers de l’Apocalypse – la peste, la famine, la guerre et la mort – vous accompagnent, et à leur côté chevauchent des hommes, la kalachnikov en bandoulière. Face à eux se tient une armée d’anges – Justice, Fraternité, Solidarité, Compassion –, flanquée de chimères mi-anges mi-démons : les humanitaires. Et quand une chimère veut rejoindre l’armée des anges, il faut qu’elle porte une solide armure et qu’elle se prépare sur le plan professionnel, personnel, physique et psychologique, car en Humanitarie, rien ne fonctionne comme dans notre monde. Pour ne pas sombrer, il faut faire preuve de grandes capacités d’adaptation, être solidement ancré dans ses repères, garder une bonne dose d’humour et un zeste d’autodérision. »
Costume ou haillons (p. 25-27)
Périlleuse Humanitarie (p. 55-57)
Extrait court
« Attention, toutefois : partir en mission, c’est tout sauf partir en voyage, même si vous parcourez des milliers de kilomètres pour atteindre votre destination, l’Humanitarie. Ne cherchez pas sur Google Maps, ce lieu n’existe pas. C’est un pays imaginaire où se croisent, bien réelles, la misère, la souffrance, la bêtise et la cruauté des hommes. Une triste réalité qui gangrène le monde depuis que l’espèce humaine en a pris possession. Dans ce pays, il n’y a pas de tour-opérateur pour baliser les étapes, pas de tourisme naïf à la rencontre de l’indigène, pas de défi télévisé avec une vedette qui fait semblant d’être perdue dans des contrées sauvages mais est toujours suivie par des caméras (quoique?). Non, il n’y a rien de tout cela. Dans ce pays, vous ne voyagez pas seul. Les quatre cavaliers de l’Apocalypse – la peste, la famine, la guerre et la mort – vous accompagnent, et à leur côté chevauchent des hommes, la kalachnikov en bandoulière. Face à eux se tient une armée d’anges – Justice, Fraternité, Solidarité, Compassion –, flanquée de chimères mi-anges mi-démons : les humanitaires. Et quand une chimère veut rejoindre l’armée des anges, il faut qu’elle porte une solide armure et qu’elle se prépare sur le plan professionnel, personnel, physique et psychologique, car en Humanitarie, rien ne fonctionne comme dans notre monde. Pour ne pas sombrer, il faut faire preuve de grandes capacités d’adaptation, être solidement ancré dans ses repères, garder une bonne dose d’humour et un zeste d’autodérision. »
(p. 23-24)
Costume ou haillons (p. 25-27)
Périlleuse Humanitarie (p. 55-57)
Extrait court