
Sur l’ÃŽle de lumière :
« Je pensais, vivais, rêvais réanimation, et je me demande encore ce qui a fissuré cet univers pour m’entraîner là-bas, dans l’archipel des Anambas, au secours des réfugiés. Le Vietnam, la mer de Chine, c’était tellement loin. Était-ce le visage émacié de cet enfant sans âge ou le regard perdu de ce vieil homme sur l’écran de télévision ? Était-ce les French doctors, bras tendus pour ramener les réfugiés sur l’échelle de coupée du grand bateau blanc ? Tout cela en même temps, sans doute, entre émotion et quête d’aventure, entre cortisol et adrénaline, tout ce qui fait palpiter la vie. Et de l’aventure, j’allais en goûter : changer d’aéroport, débarquer à Singapour, dédouaner les caisses de matériel médical puis les transborder sur un caboteur. La réanimation, c’est quand même plus simple? Bernard Kouchner me briefe au départ. Pour lui, rien n’est impossible. Il aurait porté secours aux Martiens en détresse si les moyens techniques le lui avaient permis ! »
Les cavaliers de l’Apolcalypse (p. 23-24)
Costume ou haillons (p. 25-27)
Périlleuse Humanitarie (p. 55-57)
« Je pensais, vivais, rêvais réanimation, et je me demande encore ce qui a fissuré cet univers pour m’entraîner là-bas, dans l’archipel des Anambas, au secours des réfugiés. Le Vietnam, la mer de Chine, c’était tellement loin. Était-ce le visage émacié de cet enfant sans âge ou le regard perdu de ce vieil homme sur l’écran de télévision ? Était-ce les French doctors, bras tendus pour ramener les réfugiés sur l’échelle de coupée du grand bateau blanc ? Tout cela en même temps, sans doute, entre émotion et quête d’aventure, entre cortisol et adrénaline, tout ce qui fait palpiter la vie. Et de l’aventure, j’allais en goûter : changer d’aéroport, débarquer à Singapour, dédouaner les caisses de matériel médical puis les transborder sur un caboteur. La réanimation, c’est quand même plus simple? Bernard Kouchner me briefe au départ. Pour lui, rien n’est impossible. Il aurait porté secours aux Martiens en détresse si les moyens techniques le lui avaient permis ! »
(p. 12-13)
Les cavaliers de l’Apolcalypse (p. 23-24)
Costume ou haillons (p. 25-27)
Périlleuse Humanitarie (p. 55-57)