065. Mochi, dango et dorayaki :

« Le mochi est une boule de riz gluant, traditionnellement du riz cuit pilé au marteau pour former une pâte. Il se déguste tel quel, fourré, ou grillé. On le trouve aussi en soupe et associé à d’autres ingrédients dans de nombreux desserts japonais. Quand il est fourré d’une pâte de haricots azukis confits (l’anko), on l’appelle daifuku, une douceur parfaite pour accompagner le thé vert.
Compenser l’amertume du thé matcha est la raison d’être des desserts japonais les plus élégants, les jogashi. Ils évoquent souvent les fleurs et les saisons et sont des chefs-d’œuvre de minutie. Mais il faut quitter sado, la voie du thé, pour rencontrer les plus communs. Brochettes de mochi disposées autour de braises comme des guimauves, les dango se consomment saupoudrés de kinako, une poudre de soja grillée, ou nappés de sauce soja sucrée.
Tous les desserts ne sont cependant pas composés de riz. Les dorayaki, formés de deux pancakes enveloppant une garniture d’anko, font un quatre-heures populaire.
On retrouve aussi les haricots azukis dans les manju, gâteaux vapeur originaires de Chine. Quand ceux-ci sont cuits dans des moules d’acier, ils peuvent prendre la forme de feuilles d’érable, comme à Miyajima, où on les nomme momiji-manju. »

034. Carnet goshuincho (p. 64)
052. Geta (p. 96)
Extrait court