
034. Carnet goshuincho :
« Ce sont des livrets en accordéon, déployant une vingtaine de feuilles entre deux couvertures finement ouvragées au fil de soie. Immaculés au moment de l’achat, les goshuincho se couvrent progressivement des goshuin, les sceaux des temples bouddhistes et des sanctuaires shintoïstes visités.
À côté de ces tampons rouges, moines et prêtres calligraphient le nom du site et la date du jour de passage, ainsi que différents messages.
Le goshuincho est du même format pour les sites shintoïstes et bouddhistes. Dans les deux religions, il est un passeport personnel, la preuve que l’on a visité tel ou tel site. Sa couverture dépend du lieu où il a été acheté, variant selon chaque temple et sanctuaire.
À voir les files d’attente qui se forment parfois devant les comptoirs où faire tamponner les goshuincho, ceux-ci ne sont plus l’apanage des dévots et des personnes âgées. Depuis les années 2000, la collection des sceaux sacrés s’est popularisée auprès des jeunes et des voyageurs étrangers.
Avec un succès impressionnant, surtout si le tampon est saisonnier, associé par exemple à une floraison.
Les pèlerinages sont aussi l’occasion de faire la chasse aux tampons.
Les henro qui suivent celui des 88 temples de l’île de Shikoku ont la possibilité de faire apposer les sceaux directement sur leur vêtement blanc. »
052. Geta (p. 96)
065. Mochi, dango et dorayaki (p. 115)
Extrait court
« Ce sont des livrets en accordéon, déployant une vingtaine de feuilles entre deux couvertures finement ouvragées au fil de soie. Immaculés au moment de l’achat, les goshuincho se couvrent progressivement des goshuin, les sceaux des temples bouddhistes et des sanctuaires shintoïstes visités.
À côté de ces tampons rouges, moines et prêtres calligraphient le nom du site et la date du jour de passage, ainsi que différents messages.
Le goshuincho est du même format pour les sites shintoïstes et bouddhistes. Dans les deux religions, il est un passeport personnel, la preuve que l’on a visité tel ou tel site. Sa couverture dépend du lieu où il a été acheté, variant selon chaque temple et sanctuaire.
À voir les files d’attente qui se forment parfois devant les comptoirs où faire tamponner les goshuincho, ceux-ci ne sont plus l’apanage des dévots et des personnes âgées. Depuis les années 2000, la collection des sceaux sacrés s’est popularisée auprès des jeunes et des voyageurs étrangers.
Avec un succès impressionnant, surtout si le tampon est saisonnier, associé par exemple à une floraison.
Les pèlerinages sont aussi l’occasion de faire la chasse aux tampons.
Les henro qui suivent celui des 88 temples de l’île de Shikoku ont la possibilité de faire apposer les sceaux directement sur leur vêtement blanc. »
(p. 64)
052. Geta (p. 96)
065. Mochi, dango et dorayaki (p. 115)
Extrait court