« Hors collection »

  • Dersou Ouzala
  • Tamir aux eaux limpides (La)
  • Julien, la communion du berger
  • Lettres aux arbres
  • 100 Vues du Japon (Les)
  • Légende des Pôles (La)
  • 100 Objets du Japon (Les)
  • Chemins de Halage
  • Vivre branchée
  • Solidream
  • Cap-Vert
  • Voyage en Italique
  • Esprit du chemin (L’)
  • Testament des glaces (Le)
  • Un rêve éveillé
  • Pouyak
  • Œuvres autobiographiques
  • Périple de Beauchesne à la Terre de Feu (1698-1701)
Couverture

Bernard Rubinstein, Voile Magazine, janvier 2015 :
« Pour nombre d’entre nous, le Cap-Vert est surtout une escale sur la route des alizés, celle qui mène à la Caraïbe. Cette poussière d’Afrique égarée au large vaut pourtant mieux que ce simple intérêt nautique et, s’il fallait s’en convaincre, l’ouvrage de Jean-Marc Cotta tomberait à point nommé. Ses images – exclusivement en noir et blanc – donnent à voir un paysage assez rude, souvent aride, pavé de basalte, nappé de sable noir. Mais au fil des pages, on découvre surtout une extraordinaire galerie de portraits aussi avenants que le paysage est désolé. Les habitants posent souvent avec leur outil de travail, leurs poissons, leur guitare. Ils affichent des sourires très doux, des regards forts, parfois les deux ; tous n’ont pas la même intensité mais aucun ne laisse indifférent. Ce portfolio de caractères est richement légendé et parsemé de textes traditionnels. Il est en outre précédé d’un avant-propos court mais très documenté sur les liens anciens qui unissent l’archipel du Cap-Vert et la France. »

Tyn Braun, Globe-Trotters n° 154, mars-avril 2014 :
« Photographe et accompagnateur en montagne, Jean-Marc Cotta a effectué plus d’une vingtaine de séjours au Cap-Vert. Il y connaît tout le monde, tous les villages, sentiers et montagnes de l’archipel. Ses photographies révèlent à la fois cette complicité, la beauté sauvage des îles, la musicalité et l’importance de la musique mais aussi l’envers du décor. L’intemporalité du noir et blanc renvoie à la notion de sôdade, sentiment métissé de nostalgie, solitude, espérance et joie de l’instant présent. Des photographies sans concession, où l’instant présent livre sa poésie, où les regards se racontent, où les choses se lisent. »

Marcopolo85, lecteur, le 8 février 2014 :
« Là-bas, ce sont des îlots aux falaises abruptes où la végétation peine à se faire une place parmi la roche volcanique. Là-bas, ce sont de gens humbles, chaleureux, généreux qui rêvent d’horizons lointains. Là-bas, les femmes et les hommes aiment se faire beaux… vivent d’amour et de peu de chose. Là-bas, c’est la sôdade, mélange de sentiments de tristesse, de nostalgie mais aussi de joie.
Ce là-bas, ce sont les îles du Cap-Vert. Elles nous sont contées ici par un bon connaisseur des lieux : Jean-Marc Cotta. Son livre est un mélange de photos monochromes, de textes et de poèmes qui ne sont que odes à cet archipel si attachant. Oh ! qu’il me donne l’envie d’aller y poser mes valises et de m’imprégner des airs de Cesária Évora. »


Matthieu Delaunay, La Semaine du Pays basque n° 1060, du 7 au 13 février 2014 :
« Parler du Cap-Vert en noir et blanc, c’est le parti pris iconoclaste de Jean-Marc Cotta et de sa maison d’édition Transboréal, dont nous avons déjà eu l’occasion de parler dans ces colonnes. L’auteur, grand marcheur et accompagnateur en moyenne montagne, est aussi amoureux de cette île depuis 1999. En passionné monomaniaque, il y retourne tous les ans, appareil photo à la main pour en arpenter les pics, les vallées et les plages. Dans son dernier ouvrage Cap-Vert, Voyage au cœur de la sôdade, il nous entraîne, par des photographies troublantes, denses, anisées et lumineuses, à travers cet archipel atlantique aux dix îles volcaniques. Écoutons-le disserter en quelques légendes bien senties sur son île chérie : “On dit de toi que tu es le mélange du feu et du vent. On te dit noire, pourtant tes reins et tes hanches sont verts de vignes et de caféiers. On dit de toi que l’odeur de ta peau n’a pas sa pareille au travers des océans que tu domines de tes 2 829 mètres telluriques. On dit de toi que tu es impulsive, tes colères sont légendaires : la dernière en 1995 nous rappelle que malgré ton âge tu es seul maître à bord. On dit de toi que tes jours sont chauds et tes nuits brûlantes, que tes femmes sont comme la braise et leurs étreintes volcaniques. On dit de toi que tu es la perle de l’Atlantique.”
Ses clichés épurés sont la preuve que les beautés de cet archipel ne sont pas un mythe. Là, sur la cendre des éruptions ou les coulées de laves, la nature a pris soin de sculpter des paysages somptueux et des visages délicats. Ce livre est un précis sur la faune et la flore de ces contreforts insulaires de la façade atlantique ; un trombinoscope éclairé par le regard posé de cet ethnologue-marcheur (pléonasme). Mais il ne se lit pas : il se parcourt, s’étire, se rétracte puis se donne tout à fait. On ne saurait le lâcher. Pas fou ! La voix alcoolisée et fumée de Cesária Évora vibre encore longtemps après qu’il est refermé. On pense aussi à Stromae, génie belge amoureux fou de la “diva aux pieds nus” : “Sacrée Cesária, chapeau pour la route à pied ! Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité.” Comme quoi on peut être citoyen du “plat pays” et reconnaître les délices de la géomorphologie évolutive ! Tous les chemins du Cap-Vert mènent à la liberté. Encore faut-il l’avoir saisi. N’est pas Jean-Marc Cotta qui veut. Ceci dit, tout le monde devrait lire son livre ! »


Jean-Yves Loude, écrivain, le 21 janvier 2014 :
« De passage en coup de vent (harmattan ou mistral ?) en Beaujolais, je découvre la merveilleuse réalisation que tu as eu la gentillesse de nous envoyer. Je suis admiratif de ton chemin, de ta détermination, de ta douce passion pour le Cap-Vert (et pour d’autres parties du monde, et pour d’autres montagnes aussi). Le résultat est là. Très beau livre que je vais offrir aux amis précieux et amoureux. Parabéns ! Félicitations ! Nous sommes à tes côtés, enthousiastes. »

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