Interviews
Rue Saint-Denis – Paris (France)
Année 2019
© Martin Riebeek
Jacques Arnould – Besoin d’espace
propos recueillis par Justine Brun
Archives des interviews
D’où vous vient cette passion pour le monde de l’espace ?
Il y a trente ans, à l’occasion d’un congrès de biologistes, j’ai entendu un chercheur de la NASA expliquer les enjeux de l’exploration de la planète Mars et de la recherche d’une vie extraterrestre : biologiste moi-même, j’ai été immédiatement séduit par les perspectives et surtout les interrogations offertes par le biais de ce domaine, alors naissant, qu’est l’astrobiologie.
La scène spatiale est régulièrement mise en avant à travers projets, rencontres, conférences... Quel événement récent vous a particulièrement intéressé ?
À côté des coups de pub des entrepreneurs de NewSpace et leurs réalisations techniques, sans oublier les belles missions de nos astronautes, je retiens la mission Rosetta, même si elle n’est pas toute récente, ainsi que l’atterrissage sur la comète ? Tchouri » : totalement bluffant ! Je relèverais également le message d’un jeune Américain autiste, transmis à d’hypothétiques extraterrestres via la sonde qui est la plus éloignée de la Terre : ? Vous n’êtes pas seuls ! »
Voyez-vous d’un bon œil le début de la démocratisation des vols dans l’espace qui se développe ces derniers mois ou années ?
Le terme de ? démocratisation » est évidemment un peu excessif ! Plusieurs centaines de milliers d’euros pour quelques minutes aux frontières de l’espace, plusieurs dizaines de millions pour quelques jours autour de la Terre : ces tickets ne sont pas à la portée de tout le monde. Il y a beaucoup à dire sur ce qui est maladroitement qualifié de tourisme spatial. A priori, j’y vois un intérêt pour les Terriens : celui d’entendre de nouvelles voix nous parler de l’espace.
Selon vous, parmi les cosmonautes, une figure se détache-elle ?
Votre question est trop difficile ! Le sourire de Youri Gagarine, l’impassibilité de Neil Armstrong, le charme de Claudie Haigneré, le charisme de Thomas Pesquet : le panache ne manque pas !
Quelle œuvre artistique sur l’espace vous a le plus émerveillé ?
Le tableau que m’a offert une amie peintre : elle a reproduit à l’huile un dessin publié dans un ouvrage destiné à la jeunesse, dans les années 1950. Son thème est l’exploration de la Lune : le mélange de réalisme et de fiction, caractéristique de cette époque, illustre l’essence même de l’aventure spatiale. Tous ceux qui me rendent visite à mon bureau au CNES l’adorent !
Il y a trente ans, à l’occasion d’un congrès de biologistes, j’ai entendu un chercheur de la NASA expliquer les enjeux de l’exploration de la planète Mars et de la recherche d’une vie extraterrestre : biologiste moi-même, j’ai été immédiatement séduit par les perspectives et surtout les interrogations offertes par le biais de ce domaine, alors naissant, qu’est l’astrobiologie.
La scène spatiale est régulièrement mise en avant à travers projets, rencontres, conférences... Quel événement récent vous a particulièrement intéressé ?
À côté des coups de pub des entrepreneurs de NewSpace et leurs réalisations techniques, sans oublier les belles missions de nos astronautes, je retiens la mission Rosetta, même si elle n’est pas toute récente, ainsi que l’atterrissage sur la comète ? Tchouri » : totalement bluffant ! Je relèverais également le message d’un jeune Américain autiste, transmis à d’hypothétiques extraterrestres via la sonde qui est la plus éloignée de la Terre : ? Vous n’êtes pas seuls ! »
Voyez-vous d’un bon œil le début de la démocratisation des vols dans l’espace qui se développe ces derniers mois ou années ?
Le terme de ? démocratisation » est évidemment un peu excessif ! Plusieurs centaines de milliers d’euros pour quelques minutes aux frontières de l’espace, plusieurs dizaines de millions pour quelques jours autour de la Terre : ces tickets ne sont pas à la portée de tout le monde. Il y a beaucoup à dire sur ce qui est maladroitement qualifié de tourisme spatial. A priori, j’y vois un intérêt pour les Terriens : celui d’entendre de nouvelles voix nous parler de l’espace.
Selon vous, parmi les cosmonautes, une figure se détache-elle ?
Votre question est trop difficile ! Le sourire de Youri Gagarine, l’impassibilité de Neil Armstrong, le charme de Claudie Haigneré, le charisme de Thomas Pesquet : le panache ne manque pas !
Quelle œuvre artistique sur l’espace vous a le plus émerveillé ?
Le tableau que m’a offert une amie peintre : elle a reproduit à l’huile un dessin publié dans un ouvrage destiné à la jeunesse, dans les années 1950. Son thème est l’exploration de la Lune : le mélange de réalisme et de fiction, caractéristique de cette époque, illustre l’essence même de l’aventure spatiale. Tous ceux qui me rendent visite à mon bureau au CNES l’adorent !