Interviews
Rue Jacques-Offenbach – Paris (France)
Année 2017
© David Adjemian
David Adjemian – L’amour prend ses quartiers
propos recueillis par Agnès Guillemot
Archives des interviews
Vingt arrondissements parisiens, vingt histoires d’amour. Comment vous a été inspirée cette balade romantique dans la capitale ?
En marchant tous les jours dans la capitale depuis vingt ans ! En aimant, bien sûr? et en écoutant les histoires d’amour des gens qui m’entourent. Depuis que je suis adolescent, les gens autour de moi me confient volontiers leurs histoires d’amour. Sincèrement, j’ignore pourquoi ! Mais j’écoute? et maintenant, entre leurs histoires et les miennes, je mélange, j’absorbe, je mixe, je retranscris, je déforme? j’invente ma littérature.
Pour votre premier recueil, avez-vous facilement abordé l’écriture de nouvelles, notamment par rapport à la composition de chansons dont vous êtes peut-être plus familier ?
Je ne dirais pas que c’était ? facile », mais plutôt ? naturel ». Je laissais mûrir les histoires en moi? et quand je les sentais prêtes j’allais les cueillir? c’est peut-être pendant la ? cueillette » que l’effort d’écriture est le plus exigeant, le plus difficile? nerveusement et, parfois, physiquement.
Une certaine légèreté, un humour badin se dégagent des récits. Est-ce ainsi que vous envisagez les relations humaines en général et amoureuses en particulier ?
Si vous connaissez une seule relation humaine qui ne soit pas conflictuelle, c’est un miracle ; si vous en connaissez deux, c’est une erreur ! La relation humaine est un drame nécessaire que chacun tente de vivre au mieux. La littérature, je crois, peut nous aider à réfléchir sur nos comportements, nos réactions? à nous sentir un peu moins seuls dans nos difficultés. J’espère en tout cas que mon livre permet un tant soit peu ce travail intérieur. Et si je fais preuve d’humour dans mes écrits, c’est probablement par tempérament. À dire vrai, les auteurs dépourvus d’humour, je les fuis.
Quel serait, selon vous, le lieu idéal (réel ou imaginaire) où il ferait bon se promener à deux ?
Quand on se promène avec la personne que l’on aime, le lieu est toujours bon.
Quelles sont vos lectures préférées sur Paris ?
Le cahier central du journal Le Parisien, source inépuisable de renseignements. Les romans et les nouvelles de Maupassant. Les chansons de Léo Ferré, Reggiani, Montand et Piaf.
En marchant tous les jours dans la capitale depuis vingt ans ! En aimant, bien sûr? et en écoutant les histoires d’amour des gens qui m’entourent. Depuis que je suis adolescent, les gens autour de moi me confient volontiers leurs histoires d’amour. Sincèrement, j’ignore pourquoi ! Mais j’écoute? et maintenant, entre leurs histoires et les miennes, je mélange, j’absorbe, je mixe, je retranscris, je déforme? j’invente ma littérature.
Pour votre premier recueil, avez-vous facilement abordé l’écriture de nouvelles, notamment par rapport à la composition de chansons dont vous êtes peut-être plus familier ?
Je ne dirais pas que c’était ? facile », mais plutôt ? naturel ». Je laissais mûrir les histoires en moi? et quand je les sentais prêtes j’allais les cueillir? c’est peut-être pendant la ? cueillette » que l’effort d’écriture est le plus exigeant, le plus difficile? nerveusement et, parfois, physiquement.
Une certaine légèreté, un humour badin se dégagent des récits. Est-ce ainsi que vous envisagez les relations humaines en général et amoureuses en particulier ?
Si vous connaissez une seule relation humaine qui ne soit pas conflictuelle, c’est un miracle ; si vous en connaissez deux, c’est une erreur ! La relation humaine est un drame nécessaire que chacun tente de vivre au mieux. La littérature, je crois, peut nous aider à réfléchir sur nos comportements, nos réactions? à nous sentir un peu moins seuls dans nos difficultés. J’espère en tout cas que mon livre permet un tant soit peu ce travail intérieur. Et si je fais preuve d’humour dans mes écrits, c’est probablement par tempérament. À dire vrai, les auteurs dépourvus d’humour, je les fuis.
Quel serait, selon vous, le lieu idéal (réel ou imaginaire) où il ferait bon se promener à deux ?
Quand on se promène avec la personne que l’on aime, le lieu est toujours bon.
Quelles sont vos lectures préférées sur Paris ?
Le cahier central du journal Le Parisien, source inépuisable de renseignements. Les romans et les nouvelles de Maupassant. Les chansons de Léo Ferré, Reggiani, Montand et Piaf.