Du désert du Thar aux fresques du Shekhawati
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« Les villages sont l’Inde véritable », affirmait Gandhi. Malgré son extrême aridité, le désert du Thar, appelé « Mârusthali », c’est-à -dire « pays de la mort », est le plus densément peuplé au monde. Les maisons en pisé, ornées de décors symboliques, rehaussent de leurs couleurs l’aridité de ce désert méconnu. Les Bishnoïs, ses habitants et protecteurs, vivent en symbiose avec sa nature inhospitalière et conservent des coutumes issues des antiques civilisations de l’Indus. Les Rajputs, eux, qui sont de souche princière et pour qui l’honneur importe davantage que la vie, arborent leurs plus beaux turbans. Au nord-est du Rajasthan, le Shekhawati sert de transition entre le Thar et la plaine indo-gangétique. Là se trouve le berceau des riches marchands marwaris, dont les splendides demeures peintes, les palais princiers et les élégants cénotaphes constituent l’un des plus importants patrimoines d’architecture indo-moghole au monde.
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