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Ă€ cheval en Asie centrale
par
le jeudi 27 janvier 2011 à 20 heures 30


À l’origine du premier reportage d’Audrey Le Mault sur les cultures équestres d’Asie centrale, il y a un livre, Les Cavaliers d’Afghanistan, de Roland et Sabrina Michaud, exposé chez le galeriste afghan Farouq Koord, qui deviendra son ami et lui enseignera les rudiments du persan. Quelque mois plus tard, Audrey Le Mault foule les steppes du Kirghizistan, où elle découvre en cavalière le grand jeu des steppes, le kök-böru (ou « loup-bleu »), dont les origines seraient chamaniques. Son statut de femme ne l’empêche pas de se faire accepter des tchapandoz. Elle se fait alors prêter un cheval pour se jeter dans la mêlée, armée de son appareil photo. Même chose en Afghanistan peu après puis au Tadjikistan et à nouveau en Afghanistan. Là-bas, la joute du bozkachi, décrite par Joseph Kessel dans son roman Les Cavaliers et dans son reportage « Le Jeu du roi » est millénaire. Longtemps interdite par les Soviétiques puis par les talibans, elle connaît de nos jours une belle renaissance. Audrey Le Mault est retournée en Afghanistan à la faveur de l’automne 2005 pour franchir à cheval, de Kaboul à Hérat, les plateaux du Hazaradjât et de Ghor. À l’automne 2006, elle expose pour la première fois les photographies prises à cheval du bozkachi de Mazar-e Sharif.




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