Mer Rouge (Égypte)
Année 2002
© Arnaud Chicurel
Les récifs coralliens :
« Tant que les poissons-barbiers ne frétilleront pas et que seule oscillera la crête des alcyonaires, nous pourrons continuer à nager vers la pointe de Ras-Umm-Sid. Au moindre avertissement, nous devrons renoncer à notre plan de plongée et revenir avant que le courant ne nous déporte vers le large. Après une lente progression, nous parvenons en vue de notre but : une masse claire malgré la profondeur, en encorbellement sur le tombant corallien. Nous réajustons nos masques, purgeons l’air de nos gilets stabilisateurs et nous laissons couler à vingt-cinq mètres de profondeur. Nous flottons à hauteur d’un dédale arachnéen de coraux souples et ramifiés appelés gorgones ; leur réseau s’étend sur environ deux cents mètres carrés et passe pour être l’un des plus denses et des plus vastes au monde. »
Sinaï, Visions de plongeurs en mer Rouge
(p. 26-27, Transboréal, ? Visions », 2003)