Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Euphorie des cimes (L’)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Poésie du rail (La)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Esprit du geste (L’)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Appel de la route (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Magie des grimoires (La)
  • Parfum des îles (Le)
  • Soif d’images (La)
  • Chant des voiles (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Tao du vélo (Le)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Liberté du centaure (La)
  • Voyage en famille (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Temps du voyage (Le)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Religion du jazz (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Force du silence (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Voyage immobile (Le)
  • Vie à la campagne (La)
  • Tentation du jardin (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Facéties du stop (Les)
  • L’Engagement humanitaire
  • Art de la trace (L’)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Fureur de survivre (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Malices du fil (Les)
Couverture
Légende aztèque :

« Les arpenteurs de volcans, dopés aux sensations fortes, foulent des terres ardentes ignorées et craintes par la plupart des mortels. Ces milieux désolés, d’accès souvent périlleux, régulièrement parcourus par des flots incandescents ou prisonniers d’une chape de gaz toxiques, sont hostiles à la vie. Est-ce parce que l’homme en est absent que, depuis la nuit des temps et dans toutes les civilisations confrontées aux phénomènes telluriques, les volcans flirtent avec le divin ? Ils peuvent être les demeures de dieux puissants et destructeurs, comme dans les mythologies grecque et romaine. Les religions monothéistes ne les oublient pas non plus. Ceux des régions chrétiennes deviennent diaboliques, infernaux, méphistophéliques. Comme ils doivent jalouser leurs homologues indonésiens adorés par tout un peuple ! Pour les animistes, les volcans sont doués de sentiments qui révèlent généralement un tempérament impétueux tant leur nature exprime ce type de caractère. Leurs colères sont incontrôlables et dévastatrices. Ils peuvent devenir la personnification d’entités dont il convient de s’attirer les bonnes grâces par des offrandes ou des sacrifices. Un amour contrarié peut les faire sortir de leurs gonds : les volcans divinisés sont alors impliqués dans des histoires bien plus tortueuses et tourmentées que celles du commun des mortels. Aux confins du Pacifique, Taranaki et Ruapehu, deux volcans-hommes, deux grands amis qui ont grandi ensemble, tombent amoureux du même volcan-femme, la belle Tongariro. Une violente dispute s’ensuit, qui brise leur amitié et noircit encore régulièrement les cieux néo-zélandais. Au Mexique, un terrible drame sentimental s’est joué aux temps aztèques. Le puissant guerrier Popocatepetl s’était épris d’Iztaccíhuatl, la jeune fille de son roi. Ce dernier, ne voyant pas cette union d’un bon œil, envoya le prétendant à la guerre à l’autre bout du pays. De fausses informations persuadèrent la princesse que Popocatepetl avait péri. Elle se laissa mourir de chagrin. Ne supportant pas cette disparition, le guerrier se tua à son tour. Les dieux couvrirent alors les deux amoureux d’un linceul de neige et les changèrent en montagnes. Iztaccíhuatl signifie “femme blanche”. Quant à Popocatepetl, il veille sur sa bien-aimée, un flambeau allumé en permanence à son sommet, et explose régulièrement de rage, encore de nos jours. »
(p. 26-28)

Divinité volcanique (p. 38-41)
Beautés meurtrières (p. 67-70)
Extrait court
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