Akakous (Libye)
Année 1998
© François Soleilhavoup
Né à Paris en 1944, François Soleilhavoup est naturaliste et géologue-géomorphologue de formation mais c’est l’archéologie qui l’a poussé au voyage, en Europe (et en particulier en France, dans la vallée des Merveilles), en Afrique du Sud, en Amérique du Sud, en Asie centrale, dans le sud de la Sibérie, dans l’Altaï russe et en Australie. C’est toutefois en Afrique du Nord, où il travaille depuis trente ans à répertorier et étudier le patrimoine rupestre, qu’il a mené ses plus ambitieuses recherches. François Soleilhavoup a pour cela vécu quatorze ans dans le Sud algérien, à Laghouat, sur le piémont de l’Atlas qui borde le Sahara.
Conseillé par Théodore Monod et correspondant du géologue et humaniste André de Cayeux, ce diplômé de l’École pratique des hautes études est l’auteur de plus de cent trente publications tant en France qu’à l’étranger. Il a été professeur de sciences naturelles, et demeure consultant auprès de l’Unesco pour l’étude et la protection du patrimoine d’art rupestre, notamment au Sahara. Il est de surcroît secrétaire général du Groupe d’études et de recherches sur les milieux extrêmes (GERME).
François Soleilhavoup voue sa retraite à la poursuite de ses recherches sur les stations rupestres à travers tout l’espace saharien – que ce soit dans le Fezzan libyen, dans le Gif-el-Kebir égyptien ou le Djebel-Uweïnat soudanais – et en Namibie.