San Diego (États-Unis)
Année 2008
© Michèle Guieu
Né à Paris en 1964, Guillaume Chérel déclare qu’il s’est arrêté de grandir à 36 ans ! Sa devise est celle de Cervantès : ? Il faut garder dans sa main celle de l’enfant que nous avons été. » Quand il s’est rendu compte qu’il ne serait jamais footballeur professionnel, il décide de devenir écrivain – dès 20 ans –, ce qui pour lui voulait dire : être libre comme le vent, voyager.
Sa carrière d’écrivain ayant commencé par un livre sur les pas d’Hemingway à Cuba, Guillaume Chérel traîne ses guêtres, des années, au festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo. D’abord comme journaliste, puis comme auteur invité, pour son livre sur Jack London. Il y rencontre Nicolas Bouvier, Jacques Lacarrière et Jacques Meunier. Mais si les grands de la littérature de voyage – de Melville à Stevenson en passant par Istrati – l’inspirent et le guident, il est surtout fasciné par la figure si particulière de Kerouac.
Journaliste indépendant pour Technikart, VSD, L’Humanité, critique littéraire pour Le Point, Guillaume Chérel a bourlingué un peu partout dans le monde (Afrique, océan Indien, Chine, Europe, États-Unis?) avant de poser son sac dans un village du côté de Toulouse en 2002. Père d’une fille, il vit à nouveau à Paris depuis 2009, après son voyage sur la route de Kerouac durant l’été 2008.
Toujours sur le départ ou de retour de voyage, Guillaume Chérel rêve sans cesse d’une autre destination pour mieux revenir? afin d’écrire polars, romans, livres pour enfants ou récits de voyage. Histoire de ? vivre intensément, comme un météore, plutôt qu’une planète endormie », ainsi que le disait London.