Petit-déjeuner à Qasr El-Sheikh al-Sharqui (Syrie)
Année 2010
© Florence Vayron
Né à Paris en 1971, Xavier Vayron a visité de nombreux pays (Grèce, Italie, Espagne, Congo, Côte d’Ivoire, Inde, Israël, Syrie, Liban, Maroc, Chypre, États-Unis) avant de se lancer, avec l’enthousiasme, la disponibilité et la générosité qui le caractérisent, dans une quête ambitieuse : collecter les musiques et les chants, mais aussi les ambiances ou paysages sonores de la France à la Malaisie, puis au Brésil. Sa cousine Isabelle Vayron et lui ont parcouru 60 000 km, dont un tiers à vélo, en vingt et un mois. En chemin, ils ont su dépasser la fatigue pour enregistrer, filmer et photographier les prestations d’une centaine d’interprètes professionnels ou amateurs.
Diplômé de l’École centrale d’électronique de Paris, Xavier Vayron a eu, de 1990 à 1996, différentes expériences professionnelles avant son service national, effectué au ministère de la Défense, à la suite duquel il a travaillé en tant qu’ingénieur pour Rhône-Poulenc, EDF et Nestlé. Depuis 2004, il est responsable du parc informatique de l’Association pour le droit à l’initiative économique, qui favorise la création de micro-entreprises.
Voici ce qu’en dit sa cousine Isabelle : ? Xavier est quelqu’un de fiable et de carré. S’il dit qu’il fait quelque chose, il le fait, même s’il est 5 heures du matin et qu’on n’a pas dormi depuis trois jours – et qu’on peut très bien la faire le lendemain ! C’est aussi un bricoleur, qui voit moins les pâquerettes dans les fossés que les éventuels boulons, bouts de chambres à air et résidus de câble qui réveillent l’ingénieur tapi en lui. C’est également un baroudeur. Du reste, il a du mal à comprendre pourquoi on rechignerait à manger des pâtes “cuites” à l’eau froide ou on ne roulerait pas encore un peu plutôt que dormir dans une décharge. C’est surtout un humaniste, prêt à passer des heures à discuter avec un Mongol qui ne parle que le mongol, un Iranien qui ne comprend que le persan, ou un Cambodgien qui ne connaît que le khmer. Bref, Xavier, c’est quelqu’un de bien, et c’en est même parfois horripilant. »