Le matériel photographique
Avant de choisir son matériel, il est indispensable de définir clairement ses intentions photographiques. La réponse ne peut être qu’individuelle. Pourquoi allez-vous faire des photos pendant votre parcours ? S’agit-il de rapporter des images souvenirs qui vous permettront de partager ce voyage avec vos proches ? Souhaitez-vous vous engager dans la réalisation d’un livre, voulez-vous publier vos images dans la presse, réaliser des expositions, animer des conférences avec diaporama ? Autant de questions auxquelles il est important de répondre avant de partir. La plupart des appareils photographiques actuels, argentiques ou numériques, permettent d’obtenir une qualité technique satisfaisante pour des photos souvenir. En revanche, dès qu’il s’agit de publier des images ou de les présenter en grand format lors d’expositions ou de diaporamas, un minimum d’investissement en matériel de qualité est indispensable.
Argentique ou numérique
Il est important de couper court à toute polémique sur ce sujet : la guerre de l’argentique contre le numérique n’a pas lieu d’être. Le débat est du même ordre que celui qui a pu exister à une époque entre la photographie noir et blanc et la photographie couleur. Toutes ces techniques ont leur place : elles ne sont que des outils dont dispose le photographe pour réaliser ses images. Chaque technique présente des avantages et des contraintes pour le voyageur, en fonction de ses intentions et du territoire qu’il traverse. Voici un comparatif simplifié qui permettra d’y voir plus clair :
avantages
contraintes
numérique
possibilité de visualiser les images immédiatement, de les trier en cours de route, de les montrer aux personnes rencontrées.
pas de stock de pellicules à emporter donc moins de poids dans les bagages.
possibilité d’envoyer des images par Internet pendant le voyage.
grande facilité de prises de vue en lumière d’intérieur, sans flash.
besoin d’électricité régulièrement ou d’une grande quantité de piles de rechange (la visualisation des images pompe énormément les batteries).
besoin d’un ordinateur portable, d’un videur pour décharger ses photos ou d’un stock de cartes de mémoire… coûteuses !
le capteur numérique s’encrasse très vite (poussière quand on change d’objectif) et nécessite d’être nettoyé par le fabricant.
le matériel professionnel permettant d’obtenir une qualité équivalente à l’argentique est cher mais indispensable si on veut utiliser ses photos pour expositions ou publications.
inertie du déclenchement en matériel amateur.
argentique
grande autonomie (pas besoin d’électricité).
grande qualité du matériel et des pellicules à des prix abordables (pour une utilisation des images dans la presse, pour des expositions).
possibilité de scanner les images au retour pour en faire des fichiers numériques.
nécessité d’emporter un stock de pellicules et de piles de rechange (poids dans les bagages).
impossibilité de voir le résultat tout de suite.
L’appareil photo
Qu’il soit argentique ou numérique, compact ou reflex, l’appareil photo est composé d’un boîtier et d’un objectif. La qualité de l’image finale dépend de la qualité optique de vos objectifs. En voyage, les zooms permettent de couvrir une large gamme d’angles de prises de vue en réduisant le poids des bagages. Pour un poids réduit et un budget modeste, un seul zoom standard du type 28/70 ou 28/105 mm permet de photographier tous les types de sujets rencontrés en voyage : paysages, portraits, architecture… Autre option avec une gamme plus étendue d’objectifs : un zoom 20/35 mm + un zoom 70/200 mm + un objectif fixe 50 mm (macro éventuellement) offrent une plus grande souplesse et couvrent tous les cas de figure (y compris la photographie macro et la photographie animalière à moyenne distance).
Entretien et précautions particulières
Il est important de faire réviser et nettoyer son matériel avant de partir. Pensez à emporter le mode d’emploi de votre appareil photographique, des piles de rechange, des cartes de mémoire, des pellicules ainsi que du matériel d’entretien : chiffon optique, « soufflette », pinceau doux. Tout au long du voyage, gardez à l’esprit que vos images passent à travers vos objectifs et qu’il est fondamental de maintenir ces optiques propres pour en obtenir de qualité. Un nettoyage régulier du matériel est donc essentiel. Quelques précautions supplémentaires sont à prendre si vous devez rencontrer du temps froid ou chaud, un climat tropical, du sable.
risques
solution
froid
chute de l’énergie des piles.
métal qui colle aux mains.
condensation sur le matériel quand on passe du froid au chaud : risque de gel de la condensation (notamment sur les optiques) quand on ressort dans le froid.
pellicules cassantes près de l’amorce quand on les charge dans le boîtier.
piles au lithium.
revêtement sur les parties métalliques (poser des gaines en mousse sur les montants d’un trépied, gants pour manipuler les zooms et les boîtiers, etc.).
laisser le matériel dehors ou l’envelopper dans des sacs plastique avant de rentrer : la condensation se fait alors autour du plastique et non sur le matériel. On peut sortir le matériel du sac dès qu’il a atteint la température ambiante.
emporter une paire de ciseaux qui permettra de retailler l’amorce de la pellicule.
Chaleur : les pellicules ne supportent pas la chaleur.
stocker les pellicules dans un sac de couleur claire, à l’ombre, si possible dans un sac de type glacière. Dans un véhicule, la partie la plus fraîche est le plancher ou le coffre.
Climat tropical
risque de développement de moisissures entre les lentilles des objectifs (les moisissures se nourrissent de la colle des lentilles)
mettre un sachet de cristaux de silice dans votre sac photo. Les cristaux sont vite saturés en humidité : pour les réactiver il faut les faire sécher près d’une source chaude (feu, four).
Sable et poussière
grains de sable ou poussières qui entrent dans le boîtier et rayent la pellicule et le capteur numérique, ou grippent les bagues de zoom et de mise au point.
protéger le matériel dans des sacs fermés, laisser les pellicules dans leur boîte étanche, nettoyer et vérifier régulièrement son matériel et particulièrement en cas de vent de sable, de poussière soulevée par les voitures…
Argentique ou numérique
Il est important de couper court à toute polémique sur ce sujet : la guerre de l’argentique contre le numérique n’a pas lieu d’être. Le débat est du même ordre que celui qui a pu exister à une époque entre la photographie noir et blanc et la photographie couleur. Toutes ces techniques ont leur place : elles ne sont que des outils dont dispose le photographe pour réaliser ses images. Chaque technique présente des avantages et des contraintes pour le voyageur, en fonction de ses intentions et du territoire qu’il traverse. Voici un comparatif simplifié qui permettra d’y voir plus clair :
avantages
contraintes
numérique
possibilité de visualiser les images immédiatement, de les trier en cours de route, de les montrer aux personnes rencontrées.
pas de stock de pellicules à emporter donc moins de poids dans les bagages.
possibilité d’envoyer des images par Internet pendant le voyage.
grande facilité de prises de vue en lumière d’intérieur, sans flash.
besoin d’électricité régulièrement ou d’une grande quantité de piles de rechange (la visualisation des images pompe énormément les batteries).
besoin d’un ordinateur portable, d’un videur pour décharger ses photos ou d’un stock de cartes de mémoire… coûteuses !
le capteur numérique s’encrasse très vite (poussière quand on change d’objectif) et nécessite d’être nettoyé par le fabricant.
le matériel professionnel permettant d’obtenir une qualité équivalente à l’argentique est cher mais indispensable si on veut utiliser ses photos pour expositions ou publications.
inertie du déclenchement en matériel amateur.
argentique
grande autonomie (pas besoin d’électricité).
grande qualité du matériel et des pellicules à des prix abordables (pour une utilisation des images dans la presse, pour des expositions).
possibilité de scanner les images au retour pour en faire des fichiers numériques.
nécessité d’emporter un stock de pellicules et de piles de rechange (poids dans les bagages).
impossibilité de voir le résultat tout de suite.
L’appareil photo
Qu’il soit argentique ou numérique, compact ou reflex, l’appareil photo est composé d’un boîtier et d’un objectif. La qualité de l’image finale dépend de la qualité optique de vos objectifs. En voyage, les zooms permettent de couvrir une large gamme d’angles de prises de vue en réduisant le poids des bagages. Pour un poids réduit et un budget modeste, un seul zoom standard du type 28/70 ou 28/105 mm permet de photographier tous les types de sujets rencontrés en voyage : paysages, portraits, architecture… Autre option avec une gamme plus étendue d’objectifs : un zoom 20/35 mm + un zoom 70/200 mm + un objectif fixe 50 mm (macro éventuellement) offrent une plus grande souplesse et couvrent tous les cas de figure (y compris la photographie macro et la photographie animalière à moyenne distance).
Entretien et précautions particulières
Il est important de faire réviser et nettoyer son matériel avant de partir. Pensez à emporter le mode d’emploi de votre appareil photographique, des piles de rechange, des cartes de mémoire, des pellicules ainsi que du matériel d’entretien : chiffon optique, « soufflette », pinceau doux. Tout au long du voyage, gardez à l’esprit que vos images passent à travers vos objectifs et qu’il est fondamental de maintenir ces optiques propres pour en obtenir de qualité. Un nettoyage régulier du matériel est donc essentiel. Quelques précautions supplémentaires sont à prendre si vous devez rencontrer du temps froid ou chaud, un climat tropical, du sable.
risques
solution
froid
chute de l’énergie des piles.
métal qui colle aux mains.
condensation sur le matériel quand on passe du froid au chaud : risque de gel de la condensation (notamment sur les optiques) quand on ressort dans le froid.
pellicules cassantes près de l’amorce quand on les charge dans le boîtier.
piles au lithium.
revêtement sur les parties métalliques (poser des gaines en mousse sur les montants d’un trépied, gants pour manipuler les zooms et les boîtiers, etc.).
laisser le matériel dehors ou l’envelopper dans des sacs plastique avant de rentrer : la condensation se fait alors autour du plastique et non sur le matériel. On peut sortir le matériel du sac dès qu’il a atteint la température ambiante.
emporter une paire de ciseaux qui permettra de retailler l’amorce de la pellicule.
Chaleur : les pellicules ne supportent pas la chaleur.
stocker les pellicules dans un sac de couleur claire, à l’ombre, si possible dans un sac de type glacière. Dans un véhicule, la partie la plus fraîche est le plancher ou le coffre.
Climat tropical
risque de développement de moisissures entre les lentilles des objectifs (les moisissures se nourrissent de la colle des lentilles)
mettre un sachet de cristaux de silice dans votre sac photo. Les cristaux sont vite saturés en humidité : pour les réactiver il faut les faire sécher près d’une source chaude (feu, four).
Sable et poussière
grains de sable ou poussières qui entrent dans le boîtier et rayent la pellicule et le capteur numérique, ou grippent les bagues de zoom et de mise au point.
protéger le matériel dans des sacs fermés, laisser les pellicules dans leur boîte étanche, nettoyer et vérifier régulièrement son matériel et particulièrement en cas de vent de sable, de poussière soulevée par les voitures…