Orques au large des Quarantièmes
Les orques (Orcinus orca) sont des cétacés qui vivent en groupes de trois à vingt-cinq individus. Ces bandes sont très stables socialement mais peuvent former temporairement des troupeaux. Les bandes se spécialisent selon les proies dont elles disposent. Leur alimentation est constituée de poissons, manchots, éléphants de mer et même d’autres cétacés. La chasse est une tâche collective et les grosses prises sont partagées.
À Crozet, les orques sont présentes autour des îles durant les mois d’été. Elles se sont spécialisées dans la capture des éléphants de mer et n’hésitent guère à s’échouer pour les atteindre. Au moyen de larges battements de queue, elles rallient ensuite l’eau profonde. Ces « baleines tueuses », comme les appellent les anglophones, peuvent aussi se tenir à l’affût à l’embouchure des rivières, dans l’espoir que des éléphants de mer se laissent malencontreusement emporter par les crues.
L’orque chasse les manchots soit en pleine eau, soit en les repoussant vers la côte ou dans les herbiers de macrocystes. Cette proie n’est en général pas partagée. À l’île Marion, les orques ont un comportement similaire. À Kerguelen, il arrive qu’un groupe pénètre profondément dans les fjords et y séjourne durant plusieurs jours voire plusieurs semaines.
Par Patrick Fradin & Christophe Houdaille
Texte extrait du livre : Îles des Quarantièmes, Visions de navigateurs au long cours
En savoir davantage sur : Patrick Fradin & Christophe Houdaille
À Crozet, les orques sont présentes autour des îles durant les mois d’été. Elles se sont spécialisées dans la capture des éléphants de mer et n’hésitent guère à s’échouer pour les atteindre. Au moyen de larges battements de queue, elles rallient ensuite l’eau profonde. Ces « baleines tueuses », comme les appellent les anglophones, peuvent aussi se tenir à l’affût à l’embouchure des rivières, dans l’espoir que des éléphants de mer se laissent malencontreusement emporter par les crues.
L’orque chasse les manchots soit en pleine eau, soit en les repoussant vers la côte ou dans les herbiers de macrocystes. Cette proie n’est en général pas partagée. À l’île Marion, les orques ont un comportement similaire. À Kerguelen, il arrive qu’un groupe pénètre profondément dans les fjords et y séjourne durant plusieurs jours voire plusieurs semaines.
Par Patrick Fradin & Christophe Houdaille
Texte extrait du livre : Îles des Quarantièmes, Visions de navigateurs au long cours
En savoir davantage sur : Patrick Fradin & Christophe Houdaille