Marielle Laheurte

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Entre Thomas Goisque et Michaël Pitiot, célébration du passage du cap de Bonne-Espérance,
au-delà duquel le compas indiquera pour la première fois une route au nord – au large du Cap (Afrique du Sud)
Année 2000
© Thomas Goisque
Spécialiste du Vietnam. A navigué 20 000 milles sur une jonque traditionnelle.

Océan Indien :


« Il y a ceux qui viennent par défi, ceux qui veulent essayer de vivre autrement, ceux qui ont l’habitude de voyager et ceux qui ne partent jamais. Pour tous, la première nuit de quart est décisive : en général, après deux heures de barre dans l’intimité de la mer et du bateau, le touriste devient équipier, et Sao Mai son nouveau foyer. Aucun ne sous-estime les difficultés : physiquement, les manœuvres sont rudes, les quarts souvent longs et éprouvants, la vie à bord rustique. Surtout, il faut apprendre à vivre avec les autres. En mer, les masques tombent vite, révélant les caractères : les doux et les durs, les patients et les inquiets, les volontaires et les passifs, les disciplinés et les distraits doivent s’entendre. Chaque traversée est imprimée du sceau de son équipage, qui la transforme alors en une belle histoire d’amitié. »


Extrait de :

De Saigon à Saint-Malo, Visions de la jonque Sao Mai
(p. 74-75, Transboréal, ? Visions Â», 2000)


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