François Garde

Né au Cannet en 1959, François Garde a grandi en Provence et, après un passage à l’ENA, a choisi une carrière de sous-préfet, puis de magistrat administratif. Le fil rouge de son parcours a été l’outre-mer, sur les trois océans. Après son service militaire dans la Marine nationale à la Réunion, il a été notamment sous-préfet du Marin en Martinique, puis secrétaire général adjoint de la Nouvelle-Calédonie. Comme conseiller juridique au cabinet du secrétaire d’État à l’outre-mer, il a participé à la négociation et à la rédaction de l’accord de Nouméa de 1998 et de la loi statutaire de 1999.

Nommé en 2000 administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises, François Garde est le premier à être basé à Saint-Pierre de la Réunion, pour gérer ces terres du bout du monde que sont les Kerguelen et la terre Adélie, jusqu’en 2004. Après avoir été directeur général de la station de Val-d’Isère pour la préparation des championnats du monde de ski de 2009, il est revenu en Nouvelle-Calédonie en 2009-2010 comme secrétaire général du gouvernement. Ces expériences ultramarines lui ont permis de participer à une vingtaine de colloques sur ces thématiques.

Président au tribunal administratif de Grenoble, François Garde a été admis à la retraite en 2022. Son camp de base est situé dans son chalet au pied du Mont-Blanc.

S’il a commencé à écrire de la fiction à l’âge de 10 ans, François Garde n’a été publié qu’à 50. Le Goncourt du premier roman pour Ce qu’il advint du sauvage blanc l’a fait connaître. Il a ensuite publié des romans, des récits, des nouvelles, des essais, selon l’humeur. La mer et les voyages sont présents d’une manière ou d’une autre dans la plupart de ses textes.