Devant la grande serre du Jardin des Plantes – Paris (France)
Année 2016
© Carl Labrosse
Du végétal au dessin :
« Dans cette difficile discipline qu’est l’aquarelle botanique, les maîtres mots sont : l’observation, la rigueur et la patience. En premier, il s’agit de dessiner le sujet le plus justement possible, au crayon sur un brouillon pour reproduire ensuite le dessin à la table lumineuse sur le papier définitif, afin de ne pas l’abîmer. La composition d’un dessin reste une des plus grandes difficultés à appréhender. Savoir choisir le bon angle d’un sujet et le positionner dans la feuille est essentiel à la réussite d’une planche. Le végétal peut-être complètement différent selon la manière dont on le présente. Quand je commence un dessin, malgré mes années d’expérience en illustration, j’ai toujours l’impression de me mettre en péril ! Avec les premiers jus, qui donnent les valeurs et la forme générale, j’ai souvent le sentiment que le dessin ne prendra jamais forme. Puis, lorsque j’apporte les détails et qu’ils se précisent, le plaisir devient réel et j’entre vraiment dans le sujet. Je suis alors dans une bulle et oublie le monde extérieur, tant la passion est prenante ! »
Lettres aux arbres
(site florence-gendre-illustration.com, Elytis/Transboréal, 2021)