Akakous (Libye)
Année 1998
© François Soleilhavoup
Algérie :
« Quels effets les formes imagées, déroulées sur les parois, de ces animaux et de ces anthropomorphes, pouvaient-elles produire sur les hommes du néolithique ? Devant ces peintures, pendant leur exécution ou après, quelles sont les idées, les forces qui pouvaient surgir dans l’esprit des spectateurs, initiés ou profanes ? On ne le saura sans doute jamais, pas plus qu’on ne connaîtra la nature du pouvoir qu’elles pouvaient exercer. À l’évidence, toutefois, ces images étaient chargées de sens pour ceux qui les créèrent comme pour ceux à qui elles étaient destinées. En d’autres temps, ces “fresques spirituelles” avaient probablement fonction de média. Elles révélaient aux yeux des mortels un monde entre les réalités intelligibles et ce qui est occulte. »
Sahara, Visions d’un explorateur de la mémoire rupestre
(p. 84, Transboréal, ? Visions », 1999)