Devant le volcan Sajama – Altiplano (Bolivie)
Année Année
© Jamel Balhi
Né à Lyon en 1963, Jamel Balhi a su répondre à ses interrogations en n’ayant de cesse d’arpenter la Terre. Il a déjà couru sur plus de 350 000 kilomètres. Parti comme simple piéton, il s’est, depuis 1985, enrichi des casquettes de l’écrivain, du photographe et du reporter pour aller jusqu’au bout d’une démarche éminemment pédagogique qui lui a valu d’endosser les couleurs de l’Unesco sur les cinq continents, mais aussi de recevoir des récompenses telles que la ? borne IGN de l’aventure » en 1990 et le ? Victor de l’aventure » à Ushuaia.
Jamel Balhi a même rencontré le pape Jean-Paul II en audience privée alors qu’il reliait les routes de la foi (18 450 kilomètres en 1996 et 1997 entre Lourdes, Jérusalem, La Mecque, Bénarès et Lhassa). Dès 1985, il s’était mis en jambe sur un Munich-Paris puis un Paris-Amsterdam, un Paris-Istanbul avant son premier tour du monde bouclé entre 1987 et 1990, soit 27 000 kilomètres à travers vingt-six pays. Il a parfois vécu des expériences difficiles, comme lors de sa traversée de la Yougoslavie, de Belgrade à Sarajevo, en plein conflit des Balkans. Il a couru en Asie centrale sur la route de la soie, en Australie de Perth à Sydney, au Royaume-Uni, de Paris à Inverness au nord de l’Écosse mais aussi au Danemark, en Irlande, au Kosovo, aux États-Unis sur la route nationale 7 ou encore de l’Alaska à la Terre de Feu.
Jamel Balhi qui, avec la Malaisie au printemps 2013, a visité son deux centième pays, peut dire qu’il a admiré les plus beaux paysages de la Terre au cours de trente années de pérégrinations, en petites foulées.