Rue Jacques-Offenbach – Paris (France)
Année 2017
© David Adjemian
Né à Versailles en 1976, de parents d’origine arménienne, David Adjemian a grandi en banlieue parisienne, à Évry. À l’âge de 14 ans, il commence à écrire des chansons. L’atelier théâtral de son lycée, pour lequel il compose des musiques, l’incite à monter régulièrement à Paris pour voir de nombreux spectacles. Après la terminale, il s’engage dans des études de philosophie et passe alors le meilleur de son temps à l’université de Tolbiac, à la Sorbonne, à la Bibliothèque nationale de France? et dans les cafés.
Continuant d’écrire des chansons, David Adjemian emménage à Paris et prend des cours de chant lyrique et, à partir de l’âge de 25 ans, sous le pseudonyme de David Gille, se produit dans des bars du XIe arrondissement. À 29 ans, il est engagé dans le cabaret montmartrois Au Lapin agile. Alors, presque tous les soirs, pendant treize années, en s’accompagnant à la guitare, il interprète ses propres œuvres devant un public international.
Parallèlement, David Adjemian effectue les métiers de libraire, d’aide en pharmacie, de professeur particulier, de distributeur de flyers pour un bijoutier, de veilleur de nuit dans un foyer pour handicapés mentaux, de manutentionnaire chez un caviste, de surveillant dans les écoles maternelles? Il est chargé des relations presse et de la communication au Collège de France, et, parallèlement, formateur en art oratoire. À 34 ans, il renoue avec ses aspirations philosophiques et publie, aux éditions Transboréal, L’Âme de la chanson, essai dans lequel il présente sa vision de cet art populaire et universel.
Vers 39 ans, David Adjemian découvre l’iPhonographie, la prise de vues avec un iPhone, et profite de ses longues promenades pour pratiquer cet art qu’il considère comme un exercice d’écriture qu’il partage sur ses pages Facebook, Instagram ou, pour ses amis russophones, sur VKontakte. En février 2020, à 43 ans, il publie, aux éditions Transboréal, son premier recueil de nouvelles : Nos amours parisiennes.