À pied à travers la Mongolie (I)

Marc Alaux et Laurent Barroo ont traversé en 2001 la Mongolie d’est en ouest.


Genèse de la première traversée


Durant six mois, d’avril à octobre 2001, Marc Alaux et Laurent Barroo ont arpenté sac au dos les principaux écosystèmes du plateau mongol (steppe, khangaï et govi), et se sont familiarisés avec la langue et les coutumes de l’ethnie majoritaire, khalkha.

Au mois d’avril, depuis Tchoïbalsan, quatrième ville du pays et plus grande agglomération de l’est du plateau mongol, nous marcherons vers le sud et la frontière avec la Chine. Les steppes y cèdent la place au Gobi, domaine du chameau et de l’antilope. Malgré la météo changeante et froide ainsi que les imprévisibles tempêtes printanières, nous découvrirons le cœur des provinces de Dornod, Sükhbaatar, Dornogovi et Dundgovi, et ferons étape dans les villes de Baruun-Urt, Saïnschand et Mandalgovi.
Nous profiterons de l’accalmie estivale pour franchir les montagnes du Khangaï, qui culminent au mont Otgon Tenger, à 4 021 mètres. Suivant les ubacs boisés et les adrets steppiques de ce massif propice à l’élevage nomade, nous aurons le loisir d’observer la vie rurale dans les campements de yourtes au sein des provinces d’Övörkhangaï, Arkhangaï et Bayankhongor. À la mi-juillet, nous assisterons au Naadam, la fête nationale, non loin de Kharkhorin, le nombril des empires des steppes.
L’automne est la saison idéale pour s’aventurer dans la langue de désert qui sépare les contreforts du Khangaï de ceux de l’Altaï, massif limitrophe de la Chine. Nous traverserons vite ses glacis arides pour trouver refuge au pied des montagnes Dorées. Après un court repos dans le chef-lieu de district du Govi-Altaï, nous longerons les marches de l’Altaï jusqu’à Khovd, la plus importante ville de l’ouest du plateau mongol, que nous atteindrons à la fin du mois d’octobre, après six mois d’efforts et 2 300 kilomètres de marche.


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