Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Christine Beausson, lectrice, le 10 décembre 2018 :
« Livre magique pour moi… Traverser l’Europe, d’ouest en est, est actuellement mon rêve. J’ai donc, avec grand plaisir, accompagné Géraldine dans ce périple. J’ai aimé son parcours, découvrir ses différentes étapes avec un minimum de précision à la fois géographiques et historiques sur les territoires traversés, découvrir les différents personnages que sa connaissance du russe lui a permis de côtoyer. Bien sûr les relations développées et présentées comme des amis à la vie à la mort m’ont un peu agacée, et surtout m’ont semblée complètement surfaites, mais je n’étais pas là pour ça ! Je voulais juste trouver la magie de cette expédition et des raisons complémentaires pour accomplir mon rêve.
Ah la nostalgie ! Où est le Paris de mon enfance ? Ses marchandes de quatre saisons, les commerces de bouche divers et variés allant de l’épicier, au trou des Halles, au boucher, au charcutier, au tripier, au boucher chevalin, au crémier, au fromager, au marchand de couleurs… je ne m’y reconnais pas non plus en voyant juste un simple supermarché ! La nostalgie de Géraldine découvrant un autre visage à son Moscou me laisse songeuse, les villes changent, nous, nous prenons des rides et du poids, et les villes se modernisent s’étirent, grandissent en hauteur et en largeur ! Je m’attends moi aussi à un choc, quand je retrouverai le Moscou que j’ai connu dans les années 1970, Brejnev régnait. Un voyage avec de jeunes communistes prêts à tout admirer, le pire comme le meilleur ; une longue file devant le tombeau de Lénine sur la place Rouge, où je m’étais fait rappeler à l’ordre par un soldat en arme… je n’étais pas restée du bon côté de la ligne qu’il fallait suivre ; les statues de Lénine bien sûr, mais aussi celles de Staline, omniprésentes dans la ville et ces mariés qui venaient avec tant de confiance déposer leur bouquet en hommage au “petit père des peuples”…
Mais pour l’instant, en compagnie de Géraldine, j’embarque dans le train n° 2… monstre habillé aux couleurs de la nouvelle Russie, bleu, blanc et rouge… Rossiya…
C’est parti pour le long voyage, étape après étape. Iekaterinbourg ou Ekaterinbourg, ou Sverdlovsk, comme ils disent (la ville porte aussi le nom du responsable du massacre de la famille impériale), ville ouverte aux étrangers depuis 1990, Boris Eltsine en ayant été l’ancien secrétaire général du parti communiste.
Si tout comme moi vous découvrez Krasnoïarsk, rappelez-vous que c’est la dernière ville traversée par tous les trains quelque soit leur destination finale, après ils deviennent sibérien ou mandchourien ou mongolien. Puis l’île d’Olkhon, la plus grande île du lac Baïkal, Khoujir, village qui possède un petit port de pêche encore actif, près du pittoresque rocher au Chaman. Penser à goûter à l’
omoul, poisson abondant, considéré comme le “pain du Baïkal”. Ne pas oublier, lors de l’arrêt à Oulan-Oudé, de faire une photo de l’énorme bulle de chewing-gum inscrite dans le Livre des records… la tête géante de Lénine !
Il n’y aura pas, et c’est dommage, d’arrêt à Khabarovsk, capitale administrative de la région, la plus grande ville de l’Extrême-Orient russe, avant Vladivostok. Cette ville n’a jamais été fermée aux visiteurs étrangers et a conservé sa saveur internationale. Une minorité asiatique de plus en plus nombreuse y est présente. En face, sur la rive gauche de l’Amour, se trouve l’oblast autonome juif, fondé à l’initiative de Staline en 1934, avec le yiddish comme langue officielle. Il a attiré peu de juifs à sa création et moins encore avec la création de l’État d’Israël. C’est aussi dans cette province que l’on pourrait croiser le tigre de l’Amour, le léopard des neiges, l’ours noir de l’Himalaya, l’immense hibou pêcheur ou kétoupa de Blakiston… tous plus ou moins en voie de disparition. Rappelons nous aussi que Jules Verne fait dire au tsar de toutes les Russies : “Moi vivant, la Sibérie est et sera un pays dont on revient.”
Il y a tout ce qu’il me faut dans ce livre, une prédécouverte du voyage que je rêve de réaliser. Un grand trajet avec des rencontres inattendues d’individus qui utilisent ce train comme un simple moyen de transport. Pour une fois, je savoure le luxe de prendre le temps de m’habituer petit à petit et découvrir, s’immerger dans un autre pays, dans une autre culture, dans un autre univers. Aller de Moscou à Vlad est vraiment une traversée hors du commun. J’ai pris des notes, j’ai essayé de retenir l’esprit de ce train… et j’avoue que le retour beaucoup plus direct me semble être aussi une drôle d’expérience… revivre ses souvenirs et les mesurer à l’épreuve du temps sept jours et six nuits avec juste de courtes pauses pour se ravitailler. Et il faudra envisager le retour à une triste vérité, en Russie ou ailleurs, on peut lire sur une banderole près de la place Rouge : “Le monde change, le Big Mac reste.” »


Alain Bellier, lecteur, le 17 septembre 2014 :
« Madame,
Vos récits m’ont été recommandés par une amie. J’ai trouvé vos livres à l’excellente librairie du Renard de Paimpol. Je viens de terminer celui du Transsibérien et je suis encore étourdi par le chant
staccato des roues du train sur les rails dans l’infini des forêts traversées. J’ai partagé votre mélancolie au retour à Moscou. Mais les voyages sont comme la vie ; ils rendent plus intenses les rencontres et les séparations.
Merci de m’avoir embarqué dans votre compartiment. »


Keisha, enlisantenvoyageant.blogspot.fr, le 13 juin 2014 :
« Transboréal, le retour, donc, avec des nouvelles de Géraldine Dunbar dont j’avais découvert Seule sur le Transsibérien (à lire bien sûr, mais je l’ai lu avant le blog, quand je “préparais” mon propre voyage, et n’en ai donc pas parlé ici). Toutefois vous me croirez si je vous assure que le Baïkal est un lieu particulier : grand comme la Belgique, pour donner une idée, profond jusqu’à 1,6 kilomètre, une merveille – fragile.
Et ces nouvelles ? Une belle surprise. L’auteur connaît le coin, c’est clair, et sait faire passer l’impression fabuleuse ressentie. On croise chasseurs, ermites, amoureux, désespérés, malchanceux, dans une Russie aux prises avec l’industrialisation forcenée et sans scrupule, mais résistant vaillamment. Tour à tour touchantes, tragiques, drôles, fantaisistes, féeriques – on est souvent près des contes et, cerise sur le gâteau, écrites d’une plume délicate et vivante.
“L’amitié, c’est quand l’un accepte que l’autre partage l’amour du silence avec lui.”
“Dans un grain de sable voir un monde
Et dans chaque fleur des champs le paradis
Faire tenir l’infini dans la paume de la main
Et l’éternité dans une heure.”
(William Blake)
J’ai adoré le projet d’évasion d’une maison de retraite des “dix petites vieilles” : “Si les futures ex-prisonnières se faisaient prendre ou balourder, elles encourraient l’enfermement à vie avec les petites vieilles à mobilité réduite, et ‘Les Feux de l’amour’ jusqu’à la fin de leurs jours.”
Merci à l’éditeur (je sens qu’il va exister toute une collection poche, belle idée !) »


Le Guide du routard Moscou-Saint-Pétersbourg 2011-2012 :
« Qui n’a pas rêvé du mythique voyage de 23 000 km de Moscou à Vladivostok et retour ? Géraldine l’a fait, “à la russe” et à son rythme : quatre mois à passer de train en train, de gare en ville-étape où elle séjourne, de forêts de bouleaux en steppes infinies, des rives des fleuves charriant les glaces aux rives du lac Baïkal, de l’Oural au Pacifique. Simple carnet de voyage ? Non. Ce qui fait la force de ce récit, c’est le foisonnement de portraits étonnants tout droit sortis d’un univers russe en pleine mutation, tiraillé entre nostalgie soviétique et modernité déroutante. »

Lauraline79, www.amazon.fr, le 2 novembre 2010 :
« On sent tout au long de ce carnet de voyage la passion de l’auteur pour la Russie. Elle nous la fait découvrir paresseusement tout au long de ces 4 mois que dure son voyage (qui prend habituellement une semaine), paresseusement parce qu’elle prend son temps pour saisir cet immense pays avec ses contradictions, entre traditions et hypermodernité, au travers de ses habitants. Elle fait des haltes plus ou moins longues et va à la rencontre des gens. Et elle nous les fait partager ses rencontres, nous dépeignant tour à tour des métiers, des coutumes, des souvenirs de périodes noires, des habitudes de la vie quotidienne, des paysages, des atmosphères. Elle le fait avec de l’humour, de l’émotion et une infinie sensibilité. J’ai beaucoup aimé ce livre tellement centré sur l’humain et le partage. Je l’ai dévoré le temps de mon aller et retour en TGV Paris-La Rochelle, où l’ambiance n’avait rien de tel, chacun ayant les yeux vissés sur son ordinateur ou son lecteur de DVD, évitant le regard des autres, indifférent – “O tempora, o mores !” J’avais envie de leur lire à voix haute ce magnifique récit pour leur rappeler l’absolue nécessité et la beauté de l’échange réel, incarné, et pas seulement virtuel. Cerise sur le gâteau, Géraldine Dunbar nous offre à la fin du livre, un florilège sur la Russie et le Transsibérien (textes de grands auteurs russes et autres), un petit guide du transsibérien pour le cas où nous voudrions nous lancer dans ce magnifique voyage et un petit recueil d’œuvres littéraires, musicales, cinématographiques. »

Myriam Salomon, www.obiwi.fr, le 30 juin 2010 :
« Un bijou ! Le livre de Géraldine Dunbar est une merveille. Il m’a transportée et m’a fait un bien fou ! Je sais d’ores et déjà qu’il va faire partie de ces livres qui vous reviennent en mémoire tout au long de votre vie tant il vous a amené du bien-être.
Ce livre est beau car il est sincère. Chaque mot, chaque phrase sur l’amour que porte Géraldine Dunbar à cette patrie et son peuple si attachant. Je voudrais citer tellement de passages du livre mais il est mieux que vous le découvriez seul. Ce livre devrait être remboursé par la Sécurité sociale tant il fait du bien. Cela faisait longtemps qu’il ne m’avait pas tardé le soir de me coucher pour me replonger sur les banquettes du Transsibérien en compagnie de Géraldine et de ses compagnons de voyage aux visages multiples. Ce livre est rempli de moments simples de partage humain qui font le vrai bonheur. Des amitiés de quelques heures, quelques jours qui marquent à vie et dont la séparation vous laisse un vide dans le cœur mais qui en même temps vous emplissent de par leur intensité. Géraldine Dunbar a de l’humour en plus, ce qui ajoute à la qualité de son récit une légèreté modeste à ce voyage qu’elle a fait pour rendre hommage à une patrie qui se meurt à petit feu. On s’enthousiasme, on s’attendrit, on rit, on pleure avec Géraldine au contact de ses multiples personnes qui ont croisé sa route sur 9 288 km de Moscou à Vladivostok. Géraldine m’a redonné envie de revoir
Le Docteur Jivago, de relire Anna Karénine, Guerre et paix, des livres lus à 20 ans et qui me sont revenus comme si c’était hier. J’ai revu Lara et le docteur Jivago dans la taïga avec pour seul trésor leur amour. Et finalement, c’est bien cela : “La Russie est pauvre mais le peuple est joyeux”, lance Volodia. Tant de phrases simples et justes. Géraldine Dunbar n’a pas cherché à faire un beau livre, elle a été sincère et c’est de cela qu’est né son beau livre. Elle livre des informations sur la Russie actuelle et passé très intéressantes, qui offrent une vision réaliste de cette nouvelle nation méconnue dont les Occidentaux n’ont que des clichés comme échos. Vous l’aurez bien compris, je vous encourage vivement à vous jeter sur le livre de Géraldine Dunbar. Tiens, Dunbar est aussi le patronyme de John Dunbar, le héros de Danse avec les loups de Kevin Costner et, quelque part, je trouve que ces deux histoires se rejoignent dans l’amour de l’auteur envers un peuple magnifique et l’hommage rendu. Mon âme se sent mieux grâce à vous Géraldine ! Merci ! »

Simone Roche, librairie Saint-Pierre, le 19 mai 2010 :
« Après lecture de votre livre que j’ai dévoré, je viens vers vous. Chacune de vos rencontres est rayonnante d’aventures humaines que réchauffe un soleil intérieur attachant. J’ai aimé toutes ces belles personnes décrites avec tant d’amour et de respect en restant dans la justesse. Votre fatidique question “le bonheur c’est quoi pour toi ?” résonne encore en moi et trouve chaque jour une réponse différente. N’est-ce pas cela “vivre” ? La sensibilité et la profondeur de votre récit de voyage me semblent être le miroir de votre personne. Quel bonheur ai-je éprouvé en grimpant dans chaque wagon, en pénétrant dans les compartiments at home avec vous et en découvrant la culture russe que je connais peu et qui m’a séduite par sa générosité de cœur, sans oublier le courage et la résignation.
Tout ce que j’aime dans un livre est dans
Seule sur le Transsibérien : aventure, nature, relations humaines… le tout bercé par une belle écriture.
“Bref !” pour faire court cette fois, j’ai adoré ! Je vous remercie pour la petite place réservée à vos lecteurs dans chacun des compartiments que vous avez partagés avec vos amis russes (et japonais).
Félicitations, Géraldine ! »


Une lectrice, www.babelio.com, le 3 mars 2010 :
« Ce voyage à la découverte des paysages russes est une véritable rencontre avec ses habitants, attentionnés et charmants. Il donne aussi lieu à d’émouvants et déchirants adieux. Je recommande chaudement ce récit de voyage qui offre un regard différent à bord d’un moyen de transport différent, qui en fait rêver plus d’un ! Personnellement, la Russie ne m’attire pas spécialement mais ce voyage en train m’a beaucoup plu ! »

Un lecteur, www.priceminister.com, le 9 février 2010 :
« Je viens de terminer ce livre, bluffant. Il est empli de joie de vivre et de rencontres tour à tour drôles et émouvantes. Une belle introduction sur la Russie contemporaine et un voyage extraordinaire comme si l’on y était… Top. »

Marion Prévot, lectrice, le 14 octobre 2009 :
« Vous m’avez fait voyager et rêver. J’ai admiré votre courage et la façon dont vous alliez vers les gens. Je vous ai enviée à chaque ligne. J’ai souhaité être à votre place à chaque nouvelle rencontre. Vous m’avez fascinée avec les descriptions de paysage. Et j’ai bêtement essayé de répéter les mots écrits en russe dans votre récit (sans grand succès, j’en ai peur…). Avant de vous lire, j’avais envie de partir en Russie, seule, sur le Transsibérien. Depuis votre livre, j’ai besoin de partir, vite, rencontrer les Russes, les vrais, les naturels, les Russes au grand cœur que vous avez si bien décrits.
Je voulais simplement vous écrire pour vous féliciter. Vous féliciter pour le courage que vous avez eu de partir seule, si longtemps, et dans des endroits parfois peu fréquentables. Vous féliciter pour votre ouverture d’esprit magnifique qui a donné lieu à de touchantes conversations avec les Russes. Vous féliciter pour le talent avec lequel vous avez retranscrit votre voyage, et la précision qui m’a souvent surprise (le nom des personnes que vous n’avez croisées que quelques instants, la couleur de la jupe de la responsable de wagon, etc.).
Je mets fin à ce long message en vous remerciant. Merci de m’avoir fait rêver, j’espère pouvoir bientôt vivre le même voyage que vous. D’ici là, je vais essayer de trouver le livre de Lesley dont vous avez tant parlé. »


Hélène Dumur, helene.dumur.free.fr, juin 2008 :
« Un récit de voyage tout à fait passionnant, si bien écrit en plus, si vivant ! On y découvre des paysages nouveaux, peu visités, de Moscou à Vladivostok, en passant par des noms magiques comme Novossibirsk, Irkoutsk, le lac Baïkal, le fleuve Ienisseï… La jeune femme qui nous fait partager ce long périple nous fait aussi rencontrer des tas de gens, différents, tous perplexes au milieu des nombreux changements de vie récents, et sa sensibilité est souvent bouleversante. C’est donc plus qu’un simple récit de voyage, plus qu’un carnet de route ordinaire, et bien plus qu’un guide touristique, cet ouvrage est une belle, une très belle histoire. »

Un lecteur, www.fnac.com, le 15 décembre 2007 :
« Un excellent récit de voyage qui restitue la chaleur du Transsibérien en plein métro parisien et célèbre la grandeur d’âme du petit peuple russe. Bravo ! »

Gilles Fumey, Vient de paraître n° 26, septembre 2006 :
« De tous les ponts vers l’Asie orientale, le Transsibérien est le plus mythique, grâce à Tolstoï, Jules Verne, Kessel et d’autres. Il donne à vivre un pèlerinage vers un Far East menant, à l’instar de l’épopée américaine, sur les rives du Pacifique. On est étonné qu’une jeune russophile, à peine la trentaine, ait rêvé de ce train à une époque où le voyage est rapide et la traversée de la Sibérie surtout aérienne. Son livre donne la réponse : elle parcourt le monde pour rencontrer, recenser comme une journaliste des faits qui la surprennent. Ici, c’est un sniper qui lui montre une balafre, là ce sont des bergers bouriates qui connaissent nos étoiles françaises du football ou des jeunes mariés posant devant un sous-marin S56 à Vladivostok. Sur les lieux dont la toponymie est toute chantante pour une oreille occidentale (Ekaterinbourg, Novossibirsk, Iénisseïsk où elle déniche une rue de la Dictature-du-Prolétariat), Géraldine Dunbar égrène le catalogue des héros et des faits historiques, les relie à sa propre histoire qui pourrait être la nôtre. Évocations longues (et répétées) du bagne au XIXe siècle, du goulag stalinien, escapades dans les villes fluviales de l’Iénisseï : une forme de tournis dont on ne sort pas, même dans l’immense taïga où tout est décortiqué comme fonctionnel… »

Un lecteur, www.fnac.com, le 25 août 2006 :
« Ce livre est un petit bijou ! Géraldine Dunbar est une jeune femme courageuse, audacieuse et passionnée. Le récit de sa belle épopée est vivant, poétique et souvent drôle. Au fil des kilomètres, les rencontres sont émouvantes et les paysages font rêver : forêts denses, prairies verdoyantes, grands fleuves majestueux. La vie difficile que mènent et décrivent nombre de passagers est oubliée face à leur générosité de cœur. La Sibérie n’apparaît plus comme une région liée aux tristes goulags mais comme une partie du monde à découvrir avec joie. Je conseille la lecture de Seule sur le Transsibérien assis dans le métro parisien : il fait rêver ! »

Jean-Philippe Damiani, www.routard.com, le 10 août 2006 :
« Géraldine Dunbar est une authentique passionnée de la Russie, de ses paysages, de sa culture, de ses gens et de sa langue, à laquelle elle a consacré une bonne partie de ses études. Elle y a d’ailleurs vécu de 1996 à 1999, avant de rentrer travailler en France. Et, un beau jour de 2004, elle a décidé de larguer les amarres pour tenter la grande aventure et vivre un rêve de gosse : traverser ce fascinant pays-continent en Transsibérien, soit 9 288 km de train.
Plus proche d’un carnet de voyage que d’un récit,
Seule sur le Transsibérien retrace l’odyssée de cette routarde slavophile qui a embarqué à Moscou pour atteindre, après plusieurs mois de voyage, l’extrême-orientale Vladivostok. Géraldine Dunbar a pris son temps et a voyagé “à la russe”, en ne négligeant pas les inconfortables banquettes des wagons de troisième classe.
À l’ordinaire, un tel parcours prend une semaine. Notre voyageuse a préféré faire de nombreuses haltes sur la route du Pacifique. C’est ainsi qu’elle a pu prendre le pouls d’un pays en pleine mutation où cohabitent traditions ancestrales, vestiges du communisme et sirènes clinquantes de la société de consommation. La Russie, décrite avec pertinence par Géraldine Dunbar, apparaît comme un pays fortement contrasté. Au fil des kilomètres, le dense chaos urbain de la région moscovite s’efface au profit de la ruralité rugueuse des environs du lac Baïkal et de la splendeur de l’immensité sibérienne.
Plus qu’une collection de paysages, un pays se découvre par ses habitants. Tout au long de son voyage, Géraldine Dunbar a rencontré des Russes dont elle nous livre des portraits tour à tour drôles, émouvants ou cocasses. Sa plume, qui respire l’empathie, invite à la sympathie. En dépit de certaines répétitions et d’un sentiment de lenteur inhérents au genre “carnet de voyage”,
Seule sur le Transsibérien se lit avec le plaisir de la découverte mêlé à une pointe d’émotion : celle de parcourir une authentique déclaration d’amour au peuple russe. Enfin, à ceux qui seraient tentés par l’aventure, Géraldine Dunbar offre, en fin d’ouvrage, un bref guide pratique du Transsibérien et une anthologie de textes sur le train dans la littérature russe. Bons baisers de Vladivostok ! »

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