Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 19 février 2013 :
« En général, je n’apprécie pas les récits qui parlent de la Russie, car du peu que j’ai lu, il ressort une atmosphère que je n’aime pas : grisaille des villes, alcoolémie, violence… Alors pourquoi ai-je acheté Sibériennes allez-vous me demander ? J’ai beaucoup hésité, à vrai dire ; ce qui m’a convaincue, c’est que ce livre est écrit par des femmes voyageuses déjà, ce qui est assez rare. Pour les suivre et surtout parce que ces femmes partaient à la rencontre d’autres femmes, j’allais découvrir une Russie vue par les femmes. J’étais curieuse d’avoir leurs visions de leur pays.
Dès le prologue, j’ai été séduite par le récit de Géraldine et Valérie qui se partagent l’écriture, tour à tour, des quatre parties de ce livre. Elles nous font découvrir des femmes incroyables, fortes, qui savent ce qu’elles veulent. Leur vie n’est pas facile et elles doivent très souvent élever leurs enfants seules par manque d’hommes. Les hommes russes n’ont pas le bon rôle dans ce livre : ils seraient (et je n’ai pas de mal à le croire) timides, pas dégourdis, violents, alcooliques… L’alcool et ses ravages – maladie/suicide/violence – créent des veuves et des orphelins.
J’ai apprécié aussi le cahier photographique présent au milieu du livre, car on y fait la connaissance, entre autres, des femmes qui ont croisé la route de Géraldine et Valérie. C’est vraiment plaisant de mettre un visage sur des prénoms.
Quoique ce ne soit pas une région que j’aime, c’est avec plaisir que j’ai suivi l’aventure de Géraldine et Valérie même si, pour moi, il manque un peu de “route” et si j’aurais voulu en savoir plus sur leur voyage à elles. »


Gérard Pinguet, www.amazon.fr, le 8 février 2012 :
« À travers 270 pages, Géraldine Bérard et Valérie François vous emmènent aux confins de la taïga, plus précisément de Iakoutsk à Magadan, la route construite dès 1930 par les prisonniers du Goulag, la tristement célèbre route de la Kolyma. Un récit passionnant ponctué de rencontres. À la lecture de cet ouvrage, nous avons décidé d’aller à l’été 2012 à la rencontre de Lena, Natacha et Vera à Iakoutsk, et ce en voiture depuis la France. À lire sans hésitation, les duettistes ont une belle double plume ! »

Un internaute, www.fnac.com, le 15 décembre 2010 :
« Très joliment écrit, se lit comme un carnet de voyage ou comme un roman. Beaucoup de chaleur humaine (féminine !) dans un paysage de neige et de glace. »

Un internaute, www.fnac.com, le 9 décembre 2010 :
« Je recommande à tout le monde de lire ce beau livre, drôle et dépaysant, bourré de rencontres émouvantes avec des femmes intelligentes et engagées qui vivent au bout du monde. Une vraie aventure des temps modernes et de très beaux moments de générosité et d’entraide. »

Camille Poirier, www.routard.com, le 9 novembre 2010 :
« Décidées à mener à terme un projet de longue date, Géraldine Bérard et Valérie François sont parties à la découverte de la Sibérie pendant plus de six mois. En dépit des routes souvent impraticables, parfois dangereuses, elles ont parcouru 4 000 kilomètres, du lac Baïkal à la mer d’Okhotsk, avec une idée en tête : “prendre le temps de se perdre, de rester, d’échanger et de comprendre”. Au fil des jours, elles ont traversé une nature à la fois fascinante et hostile, où l’homme cherche tant bien que mal à trouver sa place. Elles ont également découvert une population dont l’histoire et la culture demeurent souvent méconnues en Europe : leurs rites, leurs récits, leurs croyances les ont intriguées et passionnées. De ville en ville, de rencontre en rencontre, elles décrivent les dures conditions de vie des individus dans ces régions reculées : froid, absence d’eau courante, pauvreté, alcoolisme, isolement. Mais elles en apprécient aussi l’étonnante solidarité, les discussions autour d’un verre de vodka ou d’un mets traditionnel, l’attachement à leur terre et à leur famille. Ce sont avant tout les femmes qui intéressent les deux exploratrices : ces Sibériennes émeuvent par leur courage, leur ironie à l’égard des hommes, leur sensibilité, leur dévouement à leurs enfants. Au-delà de l’aspect humain, la dimension historique est largement traitée. On découvre avec Géraldine et Valérie l’origine des populations iakoutes et évènes, dont la culture est aujourd’hui menacée de disparition. Mais on porte également un regard nouveau sur la Russie actuelle, qui garde les séquelles de l’ex-URSS. Ce passé, regretté par certains, critiqué par d’autres, a façonné à tout jamais l’histoire de la Sibérie. En moins de 300 pages, Géraldine Bérard et Valérie François parviennent à nous transmettre leur amour pour ce pays. Les anecdotes, récits de vie, parenthèses historiques et photographies alternent sans cesse, rendant le livre à la fois riche et divertissant. L’humour trouve également sa place (“Vous venez de France ? Non, ne vous moquez pas de nous, les Françaises sont minces et élégantes.”), contrastant avec de grands moments d’émotion. »

Françoise Barry, Orients, Bulletin de l’association des anciens élèves et amis des langues orientales, octobre 2010 :
« “Moscou ne s’arrête pas au Koltso” : rares sont les voyageurs qui s’aventurent dans les immenses contrées orientales de la Russie. L’Oural n’est pas une frontière : au-delà s’étend le pays sibérien que deux jeunes Françaises courageuses ont décidé de sillonner avec un maigre budget, mais de nombreuses adresses, dans le but de découvrir la vie des femmes, de Iakoutsk à Magadan.
Géraldine connaît le russe et la Russie, Valérie de très nombreux pays asiatiques : elle est photographe et journaliste à ses heures. Toutes deux ont eu l’audace de partir d’abord quatre mois en fin d’hiver, puis une fois au printemps, bravant de très nombreuses difficultés – un diplomate russe m’avait dit de leur projet : “C’est de la folie” –, dont la moindre n’est pas d’observer la société civile russe bouleversée par la sortie du communisme. […] Des introductions auprès d’associations de femmes, mais surtout l’hospitalité spontanée des Sibériennes de tous âges, endurcies par une conjoncture politique et économique sévère, mais symboles de cet élan vital russe bien plus véridique que l’âme slave galvaudée par des observateurs formatés, permirent à nos deux
dievouchki de rassembler une masse d’informations.
Impossible de généraliser à partir de ces dizaines d’expériences de vie, sinon que la plupart des femmes vivent seules, souvent avec des enfants, et même suite à deux mariages. Pourquoi ? Parce que “le féminin d’‘assis devant la télé’, c’est ‘debout dans la cuisine’” : telle est la conclusion de ces médecins, infirmières, paysannes, bibliothécaires, institutrices, dures au travail et sans amertume, mais lucides sur la vie à deux.
Les confidences se dispersent dans la cuisine, autour d’une recette russe ou française, au
bania, le hammam russe, au cours d’excursions permettant de découvrir la nature si prégnante en Russie, les rivages poissonneux de la mer d’Okhotsk mais aussi les sinistres reliefs du Dalstroï, l’industrie du Goulag et, dans la bouche des descendantes des victimes des purges staliniennes, les histoires de survie.
Outre les femmes russes, Géraldine et Valérie nous font découvrir les familles des Évènes nomades éleveurs de rennes, animistes, qui comptent de nombreux mariages mixtes. Nos voyageuses nous font, chemin faisant, également connaître un cirque fabuleux, une énorme mine de charbon à ciel ouvert, le club des brodeuses de Magadan, les somptueuses récoltes de la
datcha vite transformées en conserves, le petit musée du Goulag monté par Ivan Panikarov à Iagodnoïe, Yssyakh, le nouvel an iakoute célébré dans un déploiement de jeux anciens et de costumes.
Au poids des mots s’ajoute le choc des photos superbes de Valérie, témoignages d’un voyage foisonnant, original et hardi. »


Stéphanie Morelli, Sortir n° 885, du 14 juillet au 24 août 2010 :
« Dans Sibériennes, Géraldine Bérard et Valérie François – récit à deux voix, chacune son style, chacune ses questionnements – nous emmènent aux confins de la Sibérie, dans ces territoires reculés et glacés de l’Extrême-Orient russe. Attachantes, parfois désarçonnées, souvent charmées, nos deux aventurières partagent leurs rencontres, leur périple par la route de Kolyma, avec les femmes pour fil rouge, leur vie quotidienne et amoureuse, leurs espoirs. Portraits chamarrés. Des récits de voyage précieux, plein d’humilité, hors des sentiers battus… »

Elsa Potine, www.obiwi.fr, le 20 juillet 2010 :
« Au cœur d’une nature sauvage ponctuée de villes désolées, les héritières des “petits peuples du Nord” et des pionniers venus défricher la forêt boréale témoignent des traditions autochtones, du souvenir du Goulag ou de l’énergie des jeunes générations. Toutes confient aux auteurs leurs rêves de Sibériennes dans un ouvrage admirablement écrit, documenté à la source de la vie, et soutenu par un plan construit avec un dynamisme qui passionne le lecteur.
Plus qu’un carnet de route écrit à quatre mains, il s’agit d’un récit à deux voix où Géraldine Bérard et Valérie François prennent alternativement la parole. Des photos en noir et blanc ainsi qu’un cahier photos en couleurs illustrent les pérégrinations de nos Alexandra David-Néel du XXIe siècle.
Des images en écho à leurs mots, sublimées par un cadrage parfait, comme pour mieux souligner la poésie, la pureté, la beauté de ces contrées lointaines, de ses habitants et surtout des Sibériennes qui illuminent ces pages par leur sincérité. »


Alain Guillemoles, La Croix n° 38695, le 22 juin 2010 :
« Le bout de la terre, c’est Magadan : une terre gelée huit mois sur douze. L’endroit des fameux goulags. Deux jeunes femmes ont fait le voyage. Il faut d’abord prendre le Trassibérien, puis s’enfoncer vers le nord, dans une région où le train ne va pas et où les voitures ont elles-mêmes beaucoup de mal à passer. Elles, c’est en camion de pompier qu’elles ont fait une partie du chemin. Faute d’autobus, elles ont été accueillies à bord par des pompiers qui partaient pour livrer un camion de 7 tonnes.
Ce livre est le récit de leur voyage, avec ses aléas, ses paysages à couper le souffle que les auteurs savent si bien décrire, ses moments de doute et ses rencontres les plus émouvantes. On songe à cette phrase que prononce Andreï, un des pompiers : “En Russie, il n’y a pas de routes, il n’y a que des directions. Ici, il passe au maximum une voiture par jour. Aujourd’hui, c’est nous…”
Les deux voyageuses, qui n’ont pas froid aux yeux, ont surtout prêté attention à la vie des femmes. C’est souvent sur elles que repose la vie de famille, tandis que les hommes sont perdus dans les vapeurs d’alcool. Accueillantes, elles veulent rester belles, dans cet univers où ce n’est pas facile. »

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