Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Didier Vors, www.babelbalades.fr, le 4 novembre 2016 :
« Baptiste Roux aime le train, les trains, et c’est de dire que cette passion remonte à sa plus tendre enfance. D’une précocité rare, il raconte que, selon la légende familiale, échappant à l’attention de sa grand-mère, il s’en fut attendre le train assis sur un banc. Ayant manifestement beaucoup utilisé ce moyen de locomotion de par le monde, l’auteur maîtrise son sujet sans s’aventurer dans des voies de garage. À plusieurs reprises, il souligne combien il y a un “avant” et un “après” l’avènement de la grande vitesse incarnée par le TGV. Celle-ci, insiste l’auteur, a durablement et irrémédiablement transformé le paysage ferroviaire français pas forcément toujours à son avantage. Pour l’auteur, difficile de considérer un déplacement en TGV comme un véritable voyage en train. C’est la négation pure et simple de toute géographie nationale, et de donner comme exemple un voyage de Lyon à Biarritz qui évite consciencieusement le Massif central. C’est l’uniformisation des paysages qui se déclinent à l’identique, les mêmes zones planes et anonymes qui semblent se répondre de Dunkerque à Bordeaux. L’acte physique du déplacement lui-même disparaît le temps du voyage, qui se résume à des activités professionnelles ou ludiques. Point de passéisme dans ses propos, du genre “c’était mieux avant”, quoique… mais plutôt un constat teinté d’amertume. Sans remettre en cause la sincérité des passionnés des trains d’autrefois, l’auteur souligne combien cette renaissance de lignes sous la forme de trains touristiques ne fait que rappeler la mort du passé.
Bien que le train reste la thématique principale, les aspects abordés dans le livre questionnent l’évolution de notre société à travers le prisme des évolutions technologiques et les choix économiques comme le “tout voiture”. Baptiste Roux sait avec brio trouver les mots justes pour parler du ravissement des voyages en train. En cela, il rend justice aux amateurs passionnés, qui trouveront là l’interprète de leurs émotions restées sans formulation. Oui, le voyage en train peut être empreint de poésie pour peu que ce soit un mode de déplacement délibérément choisi et non subi !
Saluons une fois encore la pertinence du travail de la maison d’édition Transboréal dans le choix de ses thématiques liées au voyage, si bien incarnées par leurs auteurs respectifs. »


François Arléo, lecteur, le 4 avril 2015 :
« Cher Baptiste,
Je vous écris pour vous remercier. J’ai fait escale l’autre jour à la librairie Transboréal à deux pas de chez moi, découverte par hasard en flânant à vélo. Je n’avais pas d’idée précise en tête, plus l’envie de discuter avec un libraire passionné et d’être surpris par une lecture inattendue. Comme je lui racontais mon amour des voyages en train, il m’a dit tout le bien qu’il pensait de votre
Poésie du rail.
Je me suis régalé à la lecture de votre livre qui résume si bien ce qui rend le train si attractif à mes yeux. Le goût de l’aventure, la sociologie du train, le théâtre permanent, les souvenirs de l’enfance ou de la jeunesse, la beauté des noms de gares. Certes, vous prêchiez un convaincu ; néanmoins, vous transmettez si bien votre amour du rail que je doute que beaucoup y soient insensibles. Bref, je vous en remercie et bravo aux éditions Transboréal de l’avoir publié. »


Maurice Hamon, lecteur, le 16 avril 2013 :
« Ces quelques lignes pour vous dire que vous faites partie de ces auteurs à qui on en veut beaucoup d’avoir su trouver les mots pour exprimer ce que l’on a soi-même ressenti. Un grand merci pour La Poésie du rail dont la lecture a bousculé dans mon esprit tant d’expériences ferroviaires, plus ou moins identiques aux vôtres. Un lecteur dont l’existence a été bercée par les trains depuis la plus tendre enfance. »

Keisha, enlisantenvoyageant.blogspot.be, le 30 août 2012 :
« Michelines inconfortables, TER plus modernes, TGV, petites et grandes lignes, trains de nuit et de banlieue, l’auteur, fasciné depuis l’enfance par les trains, a tout testé, observant, rêvant, découvrant. Pour avoir pris récemment le train de nuit Moscou-Novgorod, j’ai renoué avec le plaisir quasi oublié en France du tac-a-tac des wagons sur les rails… Deux remarques sur cet opus : il me semble qu’à l’époque les panneaux d’affichage étaient déjà électroniques (ah le flap flap des lettres mobiles, avant qu’elles ne se figent sur une nouvelle annonce…), et fort heureusement les conversations au téléphone avaient lieu loin des oreilles des autres usagers. »

Christophe, www.amazon.fr, le 14 août 2012 :
« Quatre pages après le début j’avais déjà corné le haut et le bas de chacune d’elles. Cette pliure était là pour indiquer un passage qui m’avait marqué, une citation que j’avais aimée et qui résonnait en moi. Un livre rapide et simple à lire, un auteur voyageur avec une conception unique du voyage, et des réflexions équilibrées qui donnent l’envie de voyager sur le fil. »

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 14 août 2012 :
« J’ai passé un délicieux moment de lecture en compagnie des souvenirs de rail de Baptiste Roux. Comme l’auteur, j’adore les voyages en train, aussi ai-je profité d’un trajet en TGV pour commencer (et finir) cette petite apologie du voyage en train. L’auteur et moi avons d’ailleurs la ligne SNCF Meaux/Paris en commun : nous l’avons tous deux empruntée un bon moment à la même période. Quel plaisir de lire les souvenirs de Baptiste Roux ! Cet amoureux des trains qui, dès son plus jeune âge, était passionné par les voyages, a d’ailleurs causé une très grande frayeur à sa grand-mère à l’âge de 3 ans : il s’est échappé et a été retrouvé sur un banc de la gare, où il voulait regarder partir les trains.
On se laisse porter par l’écriture de l’auteur : d’une gare à l’autre, d’une époque à une autre, entre Micheline et TGV, ses anecdotes nous régalent, on en redemande.
Moi qui prends souvent le train, et depuis très longtemps, je me suis retrouvée dans son récit, j’y étais, je me suis replongée dans l’époque du train Corail et de ses fameux compartiments. La “Petite philosophie du voyage” en train est vraiment un livre très agréable à lire et que je vous recommande très fortement. »


Jacques Zalkind, www.amazon.fr, le 19 juin 2012 :
« Excellent. Un petit livre formidable, très agréable et très facile à lire. Un connaisseur qui a un regard poétique très sympathique ! »

Minou, minoualu.blogspot.fr, le 24 octobre 2011 :
« La navetteuse que je suis n’a pu résister – et ne pouvait pas passer à côté – à cette petite philosophie du voyage en train ! Je me suis d’ailleurs obstinée à la lire pendant mes voyages ferroviaires, ce qui m’a occasionné pas mal de désagréments et d’interruptions, illustrant en quelque sorte certains passages du livre. Malgré ces ennuis, qui auraient pu rendre ma lecture moins agréable, j’ai à nouveau été séduite par cette collection et emportée dans la passion de l’auteur. Celle-ci est née très tôt pour Baptiste Roux qui ouvre son témoignage sur une anecdote de son enfance : à 3 ans, sa grand-mère l’aurait retrouvé, émerveillé, sur le banc d’une gare après qu’il avait échappé à son attention. Ensuite, le récit s’égrène de souvenir en souvenir, d’un voyage à l’autre : on est entraîné d’une vieille Micheline au TGV actuel, en passant par les trains en sursis des petites lignes et les trains mythiques, comme le Transsibérien. Ici et là, apparaissent de temps en temps des réflexions intéressantes sur le voyage, son rythme et l’évolution actuelle qu’il connaît (un bureau mobile, qui occulte de plus en plus l’aspect ferroviaire et technique du trajet). Bien sûr, ce petit témoignage n’aurait pu être complet et authentique sans évoquer les retards ou les passagers des trains : les exemples choisis par l’auteur sont savoureux et ont trouvé un large écho autour de moi. Dans l’ensemble, j’ai trouvé ce livre un peu décousu par moments (sans que ce soit dérangeant), comme si on enchaînait les correspondances : on commence par traverser un certain paysage avant de faire un court arrêt en gare et d’entrer dans un train à l’ambiance différente du premier, et ainsi de suite. Cela plonge vraiment dans l’atmosphère évoquée par l’auteur et donne l’impression de voyager avec lui, à la fois dans l’espace et le temps. Enfin, j’ai terminé cette lecture par la magnifique conclusion qui m’a rappelé pourquoi, au fond, même si je m’en plains souvent, j’aime les voyages en train. »

Nicole Lombard, L’Oiseau hennissant, juin 2010 :
« L’auteur de La Poésie du rail a fait vœu, dirait-on, d’illustrer avec une candide sagacité le principe du Quis bene amat… : pullulent dans ses trains enfants mal élevés et criards, adultes saucissonneurs, ronfleurs, clopeurs et, le pire de tous, téléphoneurs. Il en redemande, pourtant, le jeune homme, et depuis sa plus tendre enfance : “La légende familiale, écrit-il au début de son livre, raconte qu’à l’âge de 3 ans j’ai échappé à l’attention de ma grand-mère pour aller attendre le train sur un banc de la gare située à 100 mètres de la maison.” En moins de quarante ans, depuis cet événement fort significatif de l’éveil d’une vocation, il a tout expérimenté, tout connu, de l’“autorail type Picasso” au TGV, des lignes secondaires aujourd’hui disparues jusqu’au Transsibérien. Il a voyagé à bord du “désormais défunt Montpellier/Paris via Millau” et poussé la naïveté jusqu’à y monter nuitamment en gare du Monastier. […] “Le rail ne cesse de proposer un dialogue fécond entre la rêverie et la réalité”, écrit cet agrégé de lettres. On peut trouver dans son livre quelques bonnes raisons d’apprécier les voyages en chemin de fer, et tout autant, et d’aussi bonnes, de ne pas les aimer. Dans un cas comme dans l’autre, on aura pris plaisir à la conversation de ce compagnon de voyage, plus critique, en fin de compte, qu’apologétique. Attention au départ ! »

Olivier Micha, La Vie du rail n° 3233, le 18 novembre 2009 :
« Baptiste Roux est écrivain et voyageur. Un voyageur lettré, cultivé, amoureux des trains. Son livre est celui d’un observateur terriblement attentif, qui dès l’enfance est entré dans l’univers ferroviaire avec la sensation de pénétrer ainsi au cœur des mystères les plus sacrés de l’univers. Car comme on dit qu’en ce monde il y a le civil et le militaire, il y a une France en prose et une France ferroviaire. Et Baptiste Roux nous offre le récit de ses pérégrinations dans les gares, dans les vieux autorails, dans les trains modernes… avec l’élégance, la justesse, l’efficacité d’un poète fasciné par son sujet et pour lequel l’exactitude de chaque mot et de chaque impression compte au plus haut point, afin de rendre compte au plus près de la magie des trains. Certes, pour lui, certains trains sont plus magiques que d’autres, mais au total, ce précieux petit ouvrage (90 pages) est l’aventure d’un promeneur qui nous découvre simplement la vérité et la saveur du rail, avec talent. »

Robert Pliskine, lecteur, le 30 août 2009 :
« Comment connaissez-vous tout ce que j’ai vécu en cinquante ans de voyages ferroviaires ? Étiez-vous avec moi dans ce train de nuit que vous avez pris au Monastier, sur la défunte liaison Paris-Béziers par “la ligne héroïque” et le viaduc de Garabit ? Comment avez-vous fait pour m’entendre menacer des pires excès le gamin hurleur de mon compartiment ? Le jour où, en Bretagne, vous avez raté le train pour Rennes, je devais être dans le même souci. Et l’arrivée au petit matin par le Paris/Hambourg, lors de l’interminable traversée depuis Bremen, et celle dans la grandiose gare de Berlin-Haupbahnof et sa verrière démente, etc. Comment se fait-il, alors que, visiblement, nous avons voyagé de concert pour que vous en sachiez tant sur moi, que nous ne nous soyons jamais rencontrés ? Peut-être étais-je en train de me désoler comme vous, lors des voyages sur les chemins de fer de montagne suisses, que les superbes voitures panoramiques aient remplacé les voitures confortables aux fenêtres ouvrantes d’où l’on pouvait s’imprégner de l’odeur des champs et de la fumée des feux de bois chauffant les chalets, des courants d’air glacés d’altitude, du crissement des roues et des freins dans les lacets vertigineux de la Bernina ? Merci pour votre livre, offert par ma fille qui connaît ma passion pour le train, et transmis de même, comme dans une “chaîne du bonheur” désintéressée, à une autre passionnée de voyages en train. »

Gilles Brochard, www.culturemag.fr, le 23 août 2009 :
« Baptiste Roux a signé La Poésie du rail, Petite apologie du voyage en train, manifeste ferroviaire rédigé par un spécialiste de Patrick Modiano, dont on retrouve en exergue ce billet : “Si l’on habite près d’une gare, cela change complètement la vie. On a l’impression d’être de passage. Rien n’est jamais définitif. Un jour ou l’autre, on monte dans le train” (La Petite Bijou). Alors Baptiste Roux est monté dans le train, dans des centaines de trains depuis sa tendre enfance, lui qui est né en 1969. Heureux temps des michelines un peu poussives ! “Ces trains appartiennent, comme le Laguiole ou la photo de calendrier des Postes, au patrimoine français, et dessinent dans la mémoire collective des images d’une province agreste et fleurie…”, se souvient cet auteur nostalgique.
Mais où sont les voyages d’antan ? Il en restitue le parfum, les ambiances feutrées dans les compartiments décorés par des photos en noir et blanc, les trains couchettes, ou encore les moments perdus dans les buffets de gare, et plus angoissante, “l’attente fiévreuse de l’être aimé sur le quai de la gare […], le cœur se gonfle, et jamais train n’a paru plus beau”.
Cette mélancolie des voyages en train est d’autant plus oppressante qu’aujourd’hui nous vivons une ère de vitesse et de froideur exemplaire. Le TGV est certes un train révolutionnaire mais sans charme. On se demande qui a pu concevoir un train au décor aussi laid, qui a pu choisir des couleurs aussi criardes, d’un mauvais goût à l’image de cet européisme ambiant qui voudrait tout banaliser, sans aucune originalité, balayant justement le goût du patrimoine français dont parle avec respect Baptiste Roux. “Ce voyage, cette plongée dans un univers clinique et aseptisé, ferait passer une cure de relaxation New Age pour un stage commando en Guyane”, souligne l’auteur avec une certaine causticité. Bien vu, bien senti.
Le livre de Baptiste Roux, passionné de cinéma et de littérature, est truffé de références à Kafka ou à Hitchcock tout en distribuant quelque clin d’œil aux trains mythiques comme le Transsibérien ou l’Orient-Express. Vers la fin, il traduit ce que tout voyageur pense secrètement quand il écrit que si nous n’anticipons pas un retard d’un quart d’heure lors de chaque voyage en train, on est “un Martien – ou un provincial” ! »


Webmestre, ruealternative.hautetfort.com, le 15 juin 2009 :
« Baptiste Roux, professeur agrégé de lettres, a publié dans la collection “Petite philosophie du voyage” une Poésie du rail. L’ouvrage ravira les ferrovipathes de tout poil.
Cependant il nous pousse non pas à nous émerveiller des prouesses technologiques du TGV mais plutôt du charme désuet du réseau ferré. Comment ne pas saisir la poésie des cliquetis des panneaux indiquant les destinations ou bien le bruit sourd d’un Corail filant à toute allure sur les plus belles lignes de France ?
Saisissons la poésie tranquille qui émane de ces gares de province où le temps semble s’être arrêté… C’est une véritable invitation au voyage en train que nous propose l’auteur. »


Sahkti, www.critiquelibre.com et www.zazieweb.fr, le 1er avril 2009 :
« Souvenirs, anecdotes, petites histoires dans la grande pour nous raconter le rail et son évolution. Baptiste Roux, à l’aide de nombreux détails et autres expériences personnelles, nous livre son goût immodéré du train, existant depuis l’enfance et ne l’ayant jamais quitté.
Il revisite en notre compagnie la géographie des voyages ferroviaires, des grandes lignes mythiques aux petites gares oubliées, le tout avec humour et nostalgie. Quelques grincements de dents, également, lorsqu’il évoque la fermeture de lignes peu rentables et pourtant si importantes dans certaines régions dépeuplées. Ou encore le TGV et la place, de plus en plus importante, qu’il occupe au détriment d’autres trains.
La beauté du voyage en train est omniprésente et Baptiste Roux se charge de nous convaincre que rien de tel qu’un voyage sur rail pour entrer dans un autre monde. Son écriture, fluide et savoureuse, nous entraîne entre rêve et réalité, sur d’autres sentiers, vers d’autres lieux.
En voiture, s’il vous plaît ! »


Brigitte Ollier, www.liberation.fr, le 1er avril 2009 :
« Ceux qui arrivent en avance dans les gares, non par peur de manquer leur train, mais par pur plaisir, apprécieront La Poésie du rail, signé Baptiste Roux. En exergue, ces phrases de Patrick Modiano, extraites de La Petite Bijou : “Si on habite près d’une gare, cela change complètement la vie. On a l’impression d’être de passage. Rien n’est jamais définitif. Un jour ou l’autre, on monte dans un train.” Sans trop sombrer dans la nostalgie, Baptiste Roux se plaît à évoquer son enfance. Sa première fugue, à 3 ans, pour contempler le passage de l’autorail Picasso ; ou, à 10 ans, “le spectacle de la voie avalée par le convoi”, attrapée dans le dos d’un mécanicien bienveillant, qui décida à jamais, écrit-il, de sa vocation ferroviaire. Trente ans plus tard, tout a changé, le TGV a imposé sa vitesse de pointe, y compris sur la vision express des paysages. Mais les accros au rail trouvent toujours matière à satisfaire leur vice, grâce aux souvenirs. Wagons envahis par des enfants frondeurs en gare de Rocamadour-Padirac ; naissance d’une idylle entre Nice et Paris ; “partie de cartes endiablées” dans la fumée de Gauloises ; couchers de soleil entre Lorient et Redon ; et l’épisode du fameux É pericoloso sporgersi, qui donnait envie d’apprendre l’italien en première langue. À la fin, Roux raconte comment les trains de banlieue relancent la machinerie du réel. Quand tout se passe bien (trains à l’heure, etc.), les passagers du Melun-Vulaines/Seine, coincés dans les p’tits gris, peuvent continuer à rêver à la vitesse des escargots. »

Morasse, La République des libres, le 3 février 2009 :
« Si vous aimez le grand air (et la fumée des locos de La Bête humaine), je vous recommande un petit livre pas cher : La Poésie du rail, de Baptiste Roux, paru chez Transboréal (8 euros)… Une petite merveille par un amoureux des trains. »

Rail Passion n° 135, janvier 2009 :
« L’auteur, professeur de lettres, puisant dans ses propres souvenirs, jette un regard ironique mais bienveillant sur l’univers ferroviaire côté voyageurs, du train de banlieue au Transsibérien, en passant par le TGV ou le TER. »

Émilie Vignon, L’Écho touristique n° 2878, 28 novembre-4 décembre 2008 :
« Parmi la kyrielle d’ouvrages au sujet du train émerge aujourd’hui un nouvel opus, La Poésie du rail. Une succession d’“émotions ferroviaires” où l’auteur partage sa passion pour les voyages en train, “lorsque le paysage devient durée et les passagers des compagnons de route, lorsque la vitre renvoie, sur le monde qui défile au rythme vibrant de la machine, sa propre image face à l’ailleurs”. »

© Transboréal : tous droits réservés, 2006-2024. Mentions légales.
Ce site, constamment enrichi par Émeric Fisset, développé par Pierre-Marie Aubertel,
a bénéficié du concours du Centre national du livre et du ministère de la Culture et de la Communication.