Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
Au pied du phare :

« Tellement fortes, il y a des émotions qui ne s’oublient pas. C’était un soir de mai à Ouessant. Attirée irrésistiblement sur le sentier côtier au-dessus du port de Lampaul par les senteurs mêlées de miel et de vanille des ajoncs en fleur, je m’étais laissé guider vers l’ouest par les trois éclats rouges du phare de la Jument, par le scintillement de celui de Nividic à la pointe de Pern et les huit faisceaux puissants émis par les deux lanternes superposées du Créac’h. Ils balayaient de leur lumière non seulement la mer immense et tumultueuse, mais aussi la lande sombre alentour. À leurs passages se découpaient, fantomatiques, roches, moulins et chapelles, clochers, phares, moutons et maisons ouessantines. La corne de brume mugissait. La nuit peu à peu s’installait.
Je me suis endormie au pied de l’impressionnant phare du Créac’h, laissant ses éclats illuminer l’inconscient et le rêve envahir le silence. Pur instant de bonheur et d’accomplissement. Puis la pluie est venue. Elle m’a sortie de mon enivrante torpeur. Le phare, mon guide, mon amer, mon ami de toujours en navigation, devenait en un instant objet insatiable de curiosité, soif inextinguible de connaissance. À tel point qu’il m’est devenu indispensable, que j’ai à plusieurs reprises résidé durablement et écrit dans un phare aux Shetland puis dans un autre en Bretagne, et qu’il me paraît inconcevable d’exister jour après jour sans sa présence matérielle et visuelle. Phare des Grands Cardinaux lorsque j’avais choisi de vivre à Locmaria en Belle-Île, de Pen-Men depuis Le Pouldu où je posai mon sac, de la Fenêtre à Cancale, mon nouveau port d’attache, ancré sur un rocher battu par les tempêtes au large d’Hœdic ou maison-phare à la pointe de Groix, chacun a une histoire, son histoire, qui interpelle et nous éclaire. »
(p. 11-12)

Feu et lumière (p. 20-22)
Le Grand Phare (p. 34-36)
Palmarès (p. 84-87)
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