Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Minou, minoualu.blogspot.fr, le 25 novembre 2011 :
« Ce voyage-lecture a été un véritable enchantement, un de plus grâce à la collection “Petite philosophie du voyage” de Transboréal. Tout comme dans son ouvrage sur les trains et leur poésie, Baptiste Roux a su adapter son écriture au rythme du voyage qu’il décrit : les paragraphes développent chacun une idée principale et sont assez fragmentés, scandés par les arrêts presque. Il est très facile d’interrompre sa lecture, le temps de descendre sur le quai ou de monter dans la rame (la voiture, dans mon cas), puis de la reprendre une fois installé. J’ai vraiment ressenti une forme d’adéquation entre mon voyage physique et celui de ma lecture.
Néanmoins, l’esprit du métro est très différent de celui du train, son “noble” homologue, et l’auteur l’a très bien saisi. Il retrace l’histoire de ce moyen de transport si particulier, fruit d’une pensée utilitariste, et de ses gares, à travers le temps, mais aussi les villes, chacune y apposant sa marque et sa culture. Si l’auteur semble aimer les lignes pures du métro de Lisbonne, je suis plus attirée par les ors russes et le métro “[sorti] de la malle de jeux d’un enfant hongrois” de Budapest. À quelques exceptions près, ces brèves descriptions m’ont toutes fait rêver, tout comme le récit des déambulations nocturnes des cataphiles dans les souterrains parisiens (ville la plus évoquée dans le livre, ce qui m’a rappelé bien des souvenirs). Les deux-trois anecdotes relatées à propos des passagers, quant à elles, m’ont beaucoup amusée et fait rire.
C’est à travers tous ces éléments, par petites touches, que Baptiste Roux esquisse une petite philosophie, ou plutôt une mythologie comme il la qualifie, du métro, qui passe si inaperçu aux yeux de ses usagers, mais qui véhicule tant d’imaginaires et de richesses.
À défaut d’une redécouverte, comme y invitait l’auteur en fin d’ouvrage, ce fut pour moi une découverte de cet univers fascinant. »


Yves Charmont, Couleurs de Saint-Priest n° 217, février 2011 :
« Dans ce 23e titre de la collection, l’auteur, dans un texte d’un seul jet, court et puissant, réussit à réinscrire l’usager du métro dans une chronologie, à lui donner les références pour lui rendre intelligible son espace, tout en laissant vagabonder ses pensées. Il y a dans ces quelques pages de magnifiques moments de voyage immobile, comme si le temps s’arrêtait pour un instant de magie, récit d’une émotion, d’un regard, d’une impression. On s’approche de la tension du vide qui envahit les textes de Christian Bobin. »

Espace Prépas n° 135, décembre 2010-janvier 2011 :
« Les aficionados des transports en commun vont se régaler avec ce livre que nous qualifierons d’atypique, romanesque… peu importe le qualificatif que vous lui donnerez, le métro parisien va vous être raconté à travers le regard d’un homme qui l’a emprunté pendant plus de trente ans. Vous allez connaître des émotions et anecdotes ferroviaires qui vous feront sourire, car la situation vous semblera familière… Lorsque l’on emprunte le métro, notre conscience n’est qu’à demi éveillée face à toutes les vies qu’il voit défiler chaque jour, toutes ces émotions qu’il renferme mais ne déverse jamais car il est celui qui véhicule mais ne dit mot. Nous-mêmes, nous ne nous intéressons pas forcément au monde qui nous entoure, trop pressés que nous sommes de retrouver le passage de notre livre délaissé le matin même, raconter nos dernières news à un ami ou somnolant après une dure journée (ou soirée). Ainsi nous découvrons par cette lecture un monde que nous empruntons tous les jours, un monde archiconnu (voire trop connu pour certains), et pourtant ce monde souterrain ne vous aura jamais semblé aussi clairvoyant. On (re)découvre Paris autrement, fait de rames, rails, tunnels, galeries… un Paris sous Paris… une société urbaine en transit car jamais les usagers ne sont au même endroit, à la même heure, au même moment. La prochaine fois que vous prendrez le métro (train, RER, TGV, à vous de voir), lisez Les Arcanes du métro et laissez-vous entraîner dans la bouche du métro ! »

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