Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Jérôme Lourdais, Ouest-France, les 3-4 février 2024 :
« L’Écho des bistrots, c’est le titre du nouveau livre de Pierrick Bourgault. Dans ce petit éloge du voyage immobile, réécriture d’une première version parue il y a douze ans, l’amoureux des troquets décrit avec finesse et tendresse les mille et une vies des bars, ports ouverts sur le monde.
S’appuyant sur de touchantes anecdotes familiales et de savoureux souvenirs de reportage, en France et à l’étranger, l’écrivain-journaliste raconte comment ce microcosme, propice aux rencontres et au brassage social, devient “un lieu qui fait lien”. Personnalité de l’hôte derrière le zinc, histoire du bar, déco, clientèle, animations : un savant mélange réussit à créer, ou pas, la convivialité propre à cet endroit habité, familier, à mi-chemin entre le public et le privé.
Originaire de Mayenne, ancien étudiant manceau, Pierrick Bourgault fait la part belle aux estaminets sarthois. À commencer par le Café du coin, au Mans, dont la devanture illustre la couverture du livre. Au titre des patrons bougons au cœur d’or, la mère Lapipe, légendaire tenancière de cet ancien bar nicotiné à la gloire de Johnny, résume sa vocation : “Ici, on est chez le psy, à l’écoute. Il faut que tu t’intéresses aux gens, sinon t’as qu’à rester dans ta niche.”
Toujours au Mans, le livre évoque le comptoir du Café de Bretagne ou la bibliothèque participative de l’Épicerie du Pré. Mais aussi une bulle hors du temps à Saint-Rigomer-des-Bois, le scarabée bienfaiteur d’Écommoy, le café-rillettes de Sougé-le-Ganelon ou encore la scène de La Bohême, à Saint-Vincent-du-Loroüer. Scène ? Pierrick Bourgault compare volontiers la vie d’un bar à un spectacle. Réjouissant, mais fragile, comme le rappelle l’apôtre de la bistrothérapie à la fin de son bréviaire de poche : “Un café qui ferme, c’est un théâtre qui brûle.” »


Blandine Vié, gretagarbure.com, le 26 janvier 2024 :
« Ce qui est intéressant avec ce livre, c’est que, au-delà d’être un observateur à qui n’échappe aucun détail, Pierrick Bourgault analyse ses ressentis et ses réflexions pour nous confier une véritable étude sociologique sur la fonction du bistrot dans la société, les sociétés devrais-je dire, car c’est un lieu qui est vécu différemment d’un pays à l’autre. Et il passe en revue aussi bien le profil des tenanciers que celui des clients, la fonction sociale de ce lieu où l’on vient bien évidemment pour boire, qu’il s’agisse d’un café, d’une bière à la tireuse, d’un petit blanc au comptoir, d’un ballon de rouge ou d’un apéritif mais qui est aussi, et peut-être surtout, un lieu où l’on tisse des liens, que ce soit une conversation sans lendemain avec un voisin ou une voisine (voire plus si affinités), où l’on commente l’actualité, les résultats sportifs et la politique, où l’on ressasse parfois les mêmes antiennes sur la vie, où, tout en dissertant avec tout un chacun, des joueurs compulsifs aux jeux de grattage rêvent quotidiennement de gagner un pactole. Vous avez aussi ceux qui tapent le carton, ceux qui préfèrent boire en terrasse car c’est un bel observatoire, ceux qui élèvent la voix, ceux qui lisent ou pianotent sur leur portable ou ceux qui, tout simplement, viennent fuir leur solitude. Ça, c’est pour le bistrot du coin classique.
Mais il y a aussi les bistrots où il se passe des choses, des bistrots avec de l’animation, des bistrots où l’on chante, où l’on danse, où ont lieu des spectacles. Sans oublier les bistrots de l’étranger avec des mœurs différentes.
Pierrick nous inventorie également les décors qui participent aussi à l’ambiance. Bref, il analyse tout avec subtilité, ce qui en fait un maître incontesté ès bistrologie qui donne envie de les fréquenter, voire de s’adonner à la bistrothérapie car, en fin de compte, le bistrot est un lieu de salubrité publique.
Un petit bouquin à consommer sans modération ! »


Didier Vors, www.babelbalades.fr, le 1er janvier 2016 :
« Élevé, de par son histoire familiale, dans le truculent et pittoresque univers des cafés, l’auteur de l’ouvrage a fait, à partir de ses chroniques et photographies, de ces endroits si singuliers l’un de ses sujets de prédilection.
Pour donner corps au propos de son opuscule, il convoque dans un premier temps des “monuments” de la chanson française qui, chacun dans leur propre univers, témoigne de l’importance de ces lieux de convivialité ou de grande solitude. Ainsi, on retrouve Édith Piaf qui essuie les verres au fond du café “Chez Laurette” où Michel Delpech est attablé en compagnie de la fille aux yeux couleur menthe à l’eau de Monsieur Eddy. Mais aussi de grands écrivains comme Balzac pour qui “le comptoir d’un café est le parlement du peuple”.
Pour ce fin observateur du microcosme, le café reste un lieu dédié à l’art de vivre, ouvert à tous, comptant parmi les rares endroits où l’étranger peut entrer et passer du temps sans y être invité. Une sorte d’entre-deux, un espace mi-public mi-privé intermédiaire entre le chez soi et l’extérieur. Pierrick Bourgault ne manque pas de souligner aussi le double paradoxe de ces débits de boissons, qui disparaissent petit à petit du paysage hexagonal alors qu’en même temps d’autres se créent ou se réinventent On peut tout de même parler d’une sorte de solde négatif. À l’image des autres composantes du petit commerce, les cafés se meurent (le bistrot qui trinque) passant de 400 000 dans les années 1930 à 35 000 aujourd’hui. Un tel déclin que déplore l’auteur. Pour lui “un café qui ferme, c’est un théâtre qui brûle”. Une fatalité à laquelle ne peuvent se résoudre nombre d’élus en milieu rural, nous rappelle Pierrick Bourgault. L’émergence de bars-concerts, la création de labels tels que “cafés ou bistrots de pays” réinventent le lieu et la fonction. Si la question n’est pas encore devenue une grande cause nationale… elle fut tout de même débattue dans les plus hautes instances avec la tenue, au Sénat, il y a quelques années, du “Grenelle des limonadiers” nous révèle l’auteur.
Lieux éminemment publics par définition, ces endroits n’échappent pas à une certaine uniformisation, rattrapés qu’ils sont par la mondialisation. Qui n’a pas été saisi en entrant dans un café quelconque par la présence envahissante de l’écran plat et de la musique diffusée à haute dose. Il n’empêche que, pour reprendre l’expression de l’auteur, “ces monuments historiques du quotidien” participent à leur façon à la démocratisation culturelle, en accueillant lors d’expositions ou autres événements des publics éloignés de cet univers. Ce n’est pas là le moindre de leurs mérites. »


Frédéric Bourgoin, spiritueuxmagazine.blogspot.fr, le 11 juillet 2014 :
« Pour vous j’ai testé L’Écho des bistrots. Un essai bistrologique touchant sur cet univers complexe qu’est l’estaminet. Un livre tout en poésie où l’auteur vous transporte avec une légèreté épatante à travers les rades de France et de Navarre pour en tirer une philosophie de vie.
Vous y apprendrez l’origine étymologique contreversée des mots “bistrot” et “estaminet” ; vous découvrirez un débit de boisson étonnant où l’on emploie couramment l’imparfait du subjonctif ; vous écarquillerez les yeux en apprenant que de 400 000 bistrots en 1950 nous sommes passés à 35 000 en 2013, etc.
Bref, je conseille ce livre à tous ceux qui ont oubliés de longue date d’éteindre leur TV et leur ordinateur pour aller se sociabiliser au-dehors dans leur bouclard de quartier. »


Benoît Cloes, www.horecattitude.com, octobre 2012 :
« Je reconnais avoir craqué pour ce petit livre de Pierrick Bourgault, qui m’a replongé dans l’atmosphère, voire l’âme, des bistrots d’antan et de maintenant, qui m’a révélé ce que j’avais probablement perçu de manière inconsciente mais rarement formulée, tous ces éléments qui font qu’un bistrot est à la fois centre culturel, lieu d’échange et de vie, point névralgique de nos villes et de nos campagnes. Fort de son expérience relatée dans de nombreuses publications et via son site internet www.monbar.net, l’auteur est un bourlingueur insatiable du zinc, sorte de Nicolas Bouvier ou Jack Kerouac dont l’itinéraire est jalonné de troquets, d’estaminets, de guinguettes et de bars improvisés. Il brosse ici, sous un trait affectueux, ce qui fait la raison d’être de tels endroits : le patron haut en couleur, le capitaine boulonné au bar, la décoration aux accents de musée ou complètement décalée, le bistrot en tant que tremplin pour les artistes, celui qui permet de refaire le monde et de goûter à la convivialité non balisée d’une chaîne de cafés impersonnelle. Pour tous ceux dont c’est le métier ou même tout restaurateur qui se demande pourquoi, chez lui, ce n’est pas comme ailleurs. »

Univers, www.unidivers.fr, le 18 septembre 2012 :
« Ce livre vous convie à découvrir la diversité des bars du vaste monde, à voyager dans le temps et dans des lieux historiques, à plonger dans l’esprit et l’ambiance de microcosmes tenus par des personnages hauts en couleur, à réfléchir à la notion de convivialité et au rôle du bistrot dans la vie sociale, amoureuse, amicale, à apprécier le bistrot en tant que lieu de création et d’expression artistique (débats, expos, concerts…). Plus qu’un guide, ce texte rassemble des instants observés et une réflexion sur ces lieux privés ouverts au public, bouillons de culture, théâtres d’expression indispensables à toute société humaine. »

Stéphane Cugnier, www.paris-normandie.fr, le 14 août 2012 :
« Pierrick Bourgault est un habitué des comptoirs. Auteur de plusieurs livres sur les bars du monde, de France ou les meilleurs bars-concerts de Paris, cet amoureux des vins nés en Mayenne dédie son travail à la mise en lumière de ces établissements de proximité.
“Ce sont des lieux à part, explique-t-il. On peut véritablement parler d’espaces de vie, où chacun se croise, discute, boit, chante, rigole, et où le temps semble s’arrêter”. Dans son nouvel ouvrage, baptisé
L’Écho des bistrots, Pierrick Bourgault propose une plongée dans l’esprit et l’ambiance de microcosmes bien différents, tenus par des personnages hauts en couleur. “Je suis bien sûr passé par Rouen, la Seine-Maritime et la Normandie en général, mais je me suis attaché à ne pas entrer dans le détail. Ce livre est plutôt international, avec une réflexion sur l’importance des bistrots, et sur toutes les applications, l’utilité de ces lieux dans la vie sociale, culturelle…”. Troquet campagnard, bar à vins ou à livres, rendez-vous des retraités ou de la jeune génération… l’immense diversité des bistrots permet d’exprimer ses humeurs et ses goûts. “Dans ce lieu privé ouvert au public, le client fait bien plus que boire et manger, se réchauffer ou se rafraîchir. C’est là qu’il se tient le mieux à l’écoute du monde. Et si le bar paraît convivial, il ne l’est pas toujours. C’est une loterie et un voyage que je voulais faire découvrir. Mais attention, ce livre est un peu particulier : ni un guide, ni des brèves de comptoir”. À défaut de vous guider, cet ouvrage vous livrera une douce philosophie de bistrot. À utiliser sans modération. »

Léon Mazzella, leonmazzella.hautetfort.com, le 25 juillet 2012 :
« Pierrick Bourgault est un bourlingueur. Il va de bar en bar, partout, et il sait parler de ces microcosmes qui en disent si long sur les rapports humains, sur les caractères, les habitus. L’Écho des bistrots, son petit bouquin sous-titré Petite confidence sur les cafés, pubs, tavernes et autres buvettes est un bréviaire, une somme sensible et le compte-rendu vigilant de ses innombrables observations subtiles. À lire sur place et à faire passer. »

Pierre Carbonnier, L’Écho, le 18 mai 2012 :
« Longtemps, trop longtemps et n’en déplaise aux moralistes de tout poil, le bistrot fut considéré comme un lieu de perdition des corps et des âmes. Pierrick Bourgault qui n’a rien d’un pochard, nous délivre – et avec quel regard chargé d’humour ! – ses confidences sur les bistrots, cafés, pubs et buvettes qu’il a fréquentés aux quatre coins du monde. Et de ces lieux ouverts aux publics les plus interlopes, il trace des esquisses nourries de la convivialité qui les habite. Le bistrot, la taverne apparaissent alors comme de fortes identités culturelles, un peu à la manière de ce que représentèrent les cafés au XVIIIe siècle. Cette leçon de vie, miroir d’intimités publiques, dépasse en qualité celles que nous déversent tant d’abrutissants plateaux de télévision. De très loin ! »

André Deyrieux, www.winetourisminfrance.com, le 25 avril 2012 :
« Il est réconfortant de voir paraître dans une collection nommée “Petite philosophie du voyage”, un opuscule sur les bistrots, placés ainsi parmi d’autres destinations plus fréquentées telles les steppes, les cimes et les dunes. Dites “Taklamakan”, “Manaslu” ou “Chegaga”, l’écho vous répondra “Ty Korn”, “L’auberge sarthoise” ou “Le cargo sentimental”… D’autant que les mille saynètes de ce texte, dans les vapeurs de la nostalgie, les volutes de la chaleur humaine et les étincelles de la fantaisie et de l’excentricité, sortent de la plume de Pierrick Bourgault, qu’on a vu notamment photographe des Zinzins du zinc, et dont la discipline sportive se confirme être l’encyclopédie de terrain et amoureuse des cafés, pubs, tavernes et autres buvettes. Sans attendre une autre tournée, on qualifiera ces invitations au voyage de civilisatrices, tant il est vrai qu’un “café qui ferme, c’est un théâtre qui brûle” – et on profitera de sa générosité en bonnes adresses. »

Hélène Milon, www.facebook.com, le 23 avril 2012 :
« Voilà un petit livre qui se dévore comme une madeleine de Proust. Pierrick Bourgault nous prend par la main et nous raconte ses cafés tels qu’il les aime, un brin surannés, un brin atypiques mais toujours empreints de tendresse. On y fait connaissance avec des figures d’un autre temps, on y découvre les difficultés d’aujourd’hui dans un monde où plus personne ne prend le temps de rien, pas même celui de s’accouder au comptoir et de refaire le monde le temps d’un petit noir… Quel dommage ! Si le mot “convivialité” a encore un sens pour vous, je ne saurais que trop vous conseiller L’Écho des bistrots, la musique y est entraînante. »

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