Bruno d’Halluin

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Terre de Feu (Chili)
Année 1998
© Thierry Debyser
Informaticien. A vogué jusqu’au cap Horn et retour en quatorze mois.

Né à Annecy en 1963, Bruno d’Halluin attend la fin de ses études à l’IUT informatique de Grenoble, en 1983, pour voyager. Il commence par l’Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande, îles du Pacifique), sac au dos et quatre mois durant. Passionné depuis sa plus tendre enfance par la géographie, l’histoire et l’astronomie, désireux de devenir journaliste, il se promet toutefois de ne pas se satisfaire de ce premier voyage.

Ayant décroché un poste d’informaticien, Bruno d’Halluin reste dévoré par un incessant besoin d’évasion et part chaque fois que possible, pour la Suède, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Turquie, la Bulgarie, le Brésil, la Bolivie, l’Ouest américain, qu’il découvre en bus ou en auto-stop. En 1989, il s’accorde un premier congé sabbatique d’un an pour découvrir la Crète, le Brésil et le Venezuela. De retour, il prépare un DESS de productique et d’informatique industrielle, qu’il obtient en 1992.

En bon Savoyard, Bruno d’Halluin est familier des sports de montagne et de glisse, mais, natif de la région du lac d’Annecy, il s’est naturellement pris de passion pour les activités aquatiques (natation, planche à voile, kayak en eaux vives), et particulièrement pour la voile. Il est d’abord équipier puis chef de bord lors de navigations en Bretagne, aux Antilles, vers l’Angleterre ou l’Irlande, mais aussi de la Camargue aux îles Canaries et de la Martinique à la Bretagne. Multipliant raids et régates en catamaran de sport, il passe avec succès le monitorat fédéral du 2e degré à la base de Paimpol des Glénans. Il obtient en 1995 une mutation professionnelle à Nantes pour se rapprocher de la mer et en profite pour préparer studieusement le périple qui le mène, en 1997-1998, de la France au cap Horn et retour, en quatorze mois. Il fait alors équipe avec son ami Thierry Debyser sur un voilier de 10 mètres, baptisé La Volta. Leurs principales étapes sont Lisbonne, les îles du Cap-Vert, le Brésil, l’Argentine, la Patagonie et la Terre de Feu, dont ils effectuent le tour complet, et l’archipel des Açores au retour.

Bruno d’Halluin a publié des articles dans les revues Loisirs nautiques et Voiles et Voiliers, et réalisé un site Internet dédié à ses navigations. D’avril à septembre 2005, il a effectué un nouveau périple à la voile « Sur la route des Vikings », vers l’Écosse, les Féroé et l’Islande, cette fois en compagnie de sa future épouse Gaëlle Clanet, sur un autre Romanée baptisé La Volta II.

C’est par le voyage que Bruno d’Halluin est venu à l’écriture, d’abord avec La Volta (Gaïa, 2015 ; 1re éd. Transboréal, 2004), récit de son premier périple à la voile. Puis, à son retour d’Islande, il écrit son premier roman historique et maritime, Jón l’Islandais (Gaïa, 2010), l’histoire du dernier héritier des Vikings du Groenland. La passion de Bruno d’Halluin pour l’époque des Grandes Découvertes l’amène à enrichir son œuvre de deux autres romans : L’Égaré de Lisbonne (Gaïa, 2014), qui montre l’envers du décor au travers du héros, un médecin portugais bousculé par son époque, puis Juste le tour du monde (Transboréal, 2024 ; 1re éd. Gaïa, 2019), où l’on découvre au travers de quelles histoires personnelles un Normand et un Breton vont en venir à s’embarquer avec Magellan dans l’aventure du premier tour du monde. Enfin, son goût pour l’histoire maritime lui fait produire une étude historique sur Les Compagnons français de Magellan, 1519-1522 (Chandeigne, 2022).

Par ailleurs, Bruno d’Halluin a repris son travail d’informaticien, goûté aux joies de la paternité avec son fils Jonas et milité activement, à l’échelon de la Haute-Savoie où il s’est réétabli, au sein du mouvement écologiste des Amis de la Terre avec lequel il s’était rendu à Copenhague en décembre 2009.

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